Topic Basket/NBA : rebooting the league...please wait.

Démarré par Bakappoi, Mai 10, 2012, 07:40:11 PM

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Da Playa, MD



NERDFOU

Pourquoi ils le laissent passer à 7'46" ?

C'est ouf à quel point ils sont dans l'humiliation, après la majorité des paniers le mec se retourne vers le défenseur pour lui foutre les boules :nerd:

Bakappoi

à 7.46 c'est le match des rookies pendant le all star wekeend. pas un vrai match donc. malheureusement d'ailleurs.

Bakappoi

http://www.basketusa.com/news/120921/interview-jerome-cazadieu-lequipe-dream-team-un-projet-ne-il-y-a-trois-ans/

CitationInterview Jérôme Cazadieu (L'Equipe) : « Dream Team, un projet né il y a trois ans »

Après avoir vu en avant-première le documentaire du journal L'Equipe sur la Dream Team, nous sommes allés discuter avec Jérôme Cazadieu, le réalisateur et l'homme qui se cache derrière ce projet.

De l'idée, à la conception, en passant par les rencontres avec les joueurs de la Dream Team et les difficultés rencontrées, tout y passe.

Avec en prime, une anecdote sur la Dream Team de Zinedine Zidane. C'est à voir à partir de jeudi, sur le site de l'Equipe.fr.

Quand et comment est née l'idée de concevoir un documentaire et un magazine sur la Dream Team ?

L'idée m'est venue il y a environ trois ans. J'avais couvert la NBA pendant 7-8 ans pour L'Equipe Magazine, et la Dream Team est un point de passage important pour l'adolescent que j'étais, et la passion que j'avais pour le sport. C'est l'introduction de cette équipe au Hall of Fame en 2010 qui a renforcé mon idée de faire quelque chose sur cette équipe. L'idée, c'était d'avoir les douze joueurs, en sachant que ce serait très compliqué. J'avais anticipé, puisque j'avais déjà interviewé Chris Mullin et Clyde Drexler. Mullin était passé à Paris, Drexler à Londres et j'avais réussi à monter des séances photos et des montages vidéos. À partir de ce moment, on s'est dit qu'il fallait y aller.

L'idée du web-documentaire apparaît-elle tout de suite ?

Au début, on ne savait pas quelle serait la déclinaison exacte. Je me suis posé la question de faire une déclinaison pour la télévision, et très rapidement, je décide d'aller sur Internet.

Par définition, cette équipe, on doit la faire découvrir à plusieurs générations et plutôt que d'aller sur la télé, jugée trop segmentante, allons sur internet pour faire partager à un grand-père, un père et un fils cette aventure de la Dream Team.

Ensuite, il faut les douze et imposer à chacun deux séances, une photo et une vidéo, pour ainsi avoir assez pour aussi faire un magazine. Car la papier reste le cœur de L'Equipe et il fallait respecter ça.

Après l'idée, l'organisation. Comment cela s'est-il passé ? Par où as-tu commencé ?

Ça commence par de l'écrit. J'ai écrit 60-70 pages sur le film que j'aimerais faire. Ensuite, on a vu Magic Johnson début juin 2011, avec ce qu'on a réussi à avoir avec lui, plus les séances avec Mullin et Drexler, qui ne sont pas non plus les vedettes de l'équipe, on s'est dit que l'on avait quelque chose. On a été voir le directeur de la rédaction et le directeur général du groupe pour demander si on se lançait ou pas. Et ils ont répondu : « oui, allez-y ». A partir de là, on a planifié un deuxième voyage au mois d'octobre et on a passé une cinquantaine d'heures en avion, à sillonner les Etats-Unis. Car tous les membres de la Dream Team n'habitent pas dans des grandes villes, certains sont retournés dans leur village natal.

Cela doit donner des rencontres assez insolites ?

C'est marrant, parce que ce sont des champions multimillionnaires et ils reviennent aux sources. John Stockton par exemple, vit à Spokane, sa maison est à 200 ou 300 mètres de la salle des Bullsdogs (l'équipe universitaire). C'est une maison de 150-200 m², donc il habite un peu chez Monsieur Tout Le Monde. On a retrouvé

Karl Malone à Ruston, au fin fond de la Louisiane, je suis sûr que personne aux Etats-Unis ne connaît Ruston, à part les habitants eux mêmes (rires). On a retrouvé Christian Laettner à Ponte Vedra Beach en Floride, à une demi-heure en voiture de Jacksonville. C'est le seul regret : ne pas avoir raconter tout ça. On n'a pas pensé à faire un roadbook.

« Pour la première fois, le CIO a accepté de diffuser des images sur Internet »

On imagine que certaines choses ont été plus dures à faire ou à obtenir ? Réussir à avoir Michael Jordan et « le contrat » avec le CIO (comité international olympique) ont été particulièrement compliqués.

C'est ça. Contacter Jordan, c'est toujours compliqué. C'est le mythe qui se confirme. « Je ne parle à personne et même si vous avez eu les 11 avant moi, c'est justement une raison de plus pour que je ne vous parle pas ». Ça était ça pendant longtemps avant que l'on ne puisse avoir enfin les images. Pour le CIO, quand on a commencé à tourner on n'avait pas les images, et on a même essuyé un premier refus. Le CIO n'a jamais vendu d'images à un site internet donc on n'était pas bien placé pour eux. Donc on a fait avancer le projet, avec une signature du directeur de rédaction, on a présenté un trailer et on attendu quelques semaines, voire des mois, avant d'avoir une réponse positive. Et pouvoir diffuser pour la première fois de l'histoire des images du CIO sur Internet. Avec des contraintes, la plus grosse étant de n'exploiter que 5 minutes d'images de 1992.

Est-ce une contrainte ou un avantage de n'avoir que 5 minutes d'images ?

Ça s'est révélé être positif puisque en terme de montage on a essayé de trouver des solutions. En terme de ressources, en terme d'archives, on a donc exploré beaucoup plus de pistes et on a changé notre narration. On a utilisé notre fond de photos, puisque certains de nos photographes ont photographié ces champions. On a trouvé un équilibre entre les entretiens 20 ans après, les images et les photos.

« Karl Malone a été génial »

Quels joueurs ont été les plus abordables durant les entretiens ?

Toni Kukoc a été cool. Il rentrait de Scottsdale, à côté de Phoenix, là où se trouve le plus grand et mythique parcours de golf au Etats-Unis. Il venait de gagner un tournoi majeur, il avait la lèvre brûlée par le soleil et il est resté une heure et demi avec nous. Malone c'était dingue, car tout le monde, même des joueurs français en NBA, m'ont longtemps expliqué qu'avec Malone, c'était pas ça (rires)... alors que ce fut énorme.

A ce point là ?

Il a été génial, très chaleureux, très aidant parce qu'on n'avait pas tellement d'endroit où aller. Il nous a d'abord demandé de venir dans une station service qui lui appartient, puis dans un restaurant mais le cadre n'était pas joli. Et comme il est propriétaire de la salle de Louisiana State, une salle flambant neuve de 15000 places, on a fait ça là-bas. Après 45 minutes de préparation, Malone est resté près de 4 heures avec nous !

Et Magic ?

C'est le mec le plus charismatique que j'ai rencontré. Ça fait un peu prétentieux, mais j'ai rencontré pas mal de champions de tout sports différents grâce à L'Equipe, mais lui, il a quelque chose de spécial. Il a une vie particulière, il est séropositif, il est à la tête d'un conglomérat qui pèse plus d'un milliard de dollars. Il est venu en aide à des populations défavorisées, alors que personne ne l'a obligé à faire ça. C'est une reconversion unique dans l'histoire du sport. Il a construit des centaines cinémas et dans certains quartiers chauds, notamment à Crenshaw à Los Angeles et à côté de l'Appolo à New York, la salle où a commencé Michael Jackson.


Que retiens-tu de cette aventure et de ces deux ans de travail ?

Je retiens les voyages en avion avec Hugues Lawson Body, mon photographe et cadreur. On s'est bien amusé, même s'il y a eu quelques galères, on a bien rigolé. Et puis, voir que ces derniers mois, on a réussi à fédérer pas mal de monde sur ce projet. Mon monteur Nicolas De Virieu qui a fait un travail extraordinaire. Des coordinateurs, des personnes de L'Equipe, en tout, une trentaine de personnes ont travaillé sur un projet qui est né dans mon lit il y a 3 ans.

Une anecdote, un moment, un souvenir particulier ?

Je vais revenir sur la rencontre avec Malone. La rencontre est prévue dans une station service, je demande confirmation à son agent, qui me confirme que c'est bien là. On arrive très tôt le matin, on vient de traverser la Louisiane, ce qui est assez joli parce que c'est très vert, mais il n'y a pas vraiment d'activité commerciale. On y trouve des transporteurs, des restaurants et des voitures désossées le long de la route.

On attendait là quand un dragster, avec 8 roues toutes à peu près aussi grande que moi, arrive. Il y a les vitres teintées, donc on ne sait pas si c'est lui, personne ne bouge, donc on pense que ce n'est pas lui. On fait le tour de la voiture, on voit des taches de sang dans le coffre, et comme on savait qu'il était devenu chasseur, on sait maintenant que c'est bien lui.

Il descend de la voiture, avec sa casquette et sa combinaison de chasseur beige kaki, il me tend la main et me dit : « Je suis Karl Malone et je suis tueur. ». Avec un air sérieux, mais comme il a beaucoup d'humour et qu'il adore chambrer, il nous explique qu'il blague et rajoute : « Je sais que vous détestez les chasseurs en France. »


Ce qui montre en plus qu'il n'est pas juste un américain patriote débile, il a voyagé.

« Zidane voulait Steve Nash dans sa Dream Team... »

Pour l'interactivité du projet, Zinedine Zidane a participé à la partie qui permet de construire sa Dream Team.

On a rencontré Zidane début juin. C'était intéressant de la faire participer au projet puisqu'il est fan absolu de Jordan. Et il a rencontré Magic, lorsqu'il jouait au Real Madrid. Ce jour-là, il avait marqué un but de légende contre La Corogne et Magic avait vu Zidane dans le vestiaire après le match. Et le lendemain, il avait alors déclaré qu'il avait vu un joueur qui avait à la fois du Jordan et du Magic, et qu'il n'avait jamais vu un joueur pareil. Zidane a donc été très honoré. On lui a donc envoyé la liste des 60 meilleurs joueurs américains de l'histoire pour qu'il participe au projet de créer sa Dream Team. Il nous a fait remarquer tout de suite qu'il manquait Kevin Durant. On l'a rajouté par la suite. Et après il veut Steve Nash, mais ce n'est pas possible parce qu'il est Canadien. Il a probablement rencontré Nash, immense fan de foot, une fois durant sa carrière. Le soir, on lui envoie la liste, il nous donne de suite son équipe, mais il n'est pas sûr de son deuxième arrière donc il rappelle pour changer sa liste pour finalement revenir à sa première.

c'est pas souvent qu'une interview de journaliste me donne envie de mater son taff, mais là j'en serais.

Bakappoi

#95
le lien pour le docuweb de l'équipe.fr sur la dreamteam:
http://www.lequipe.fr/webdoc/dream-team/swf/index.php#/lefilm

sympa à regarder, et l'interface est franchement bien foutue avec pas mal de bonus. y a même lionel jospin :jospin:
je me suis pris la tête aussi à faire ma dream team:



je me suis rendu compte après coup que j'avais mis 2 celtics dans mon 5 de départ :segolhaine:

Hobes



Désolé Bak si c'est déjà passé. La 2 m'aura bien fait rire en tout cas :nerd:

Bakappoi

toutes les actions sont déjà passées ici, mais je sais plus si j'avais mis une compilation...

Bakappoi

http://www.basketusa.com/news/121996/zinedine-zidane-la-dream-team-etait-composee-de-basketteurs-qui-etaient-bien-plus-que-des-champions/

CitationZinedine Zidane : « la Dream Team était composée de basketteurs qui étaient bien plus que des champions »

Jérome Cazadieu, qui a réalisé le documentaire sur la Dream Team de L'Equipe, est notamment allé à la rencontre de Zinedine Zidane, à Madrid, pour évoquer ses souvenirs des Jeux olympiques de Barcelone, en 1992, et de l'équipe de basket américaine. L'entretien est dans L'Equipe d'aujourd'hui, vendue dans un format XXL.

    « À l'époque je vivais encore à Cannes, j'allais partir à Bordeaux », explique le footballeur, interrogé pour savoir s'il avait regardé la Dream team à la télévision. « Je franchissais un palier dans ma carrière. J'avais regardé les matches à la télé avec des potes. La Dream Team, on l'a tous regardée car c'était une équipe différente. C'était juste incroyable la façon dont ils jouaient. C'est les Brésiliens au foot. Personne ne peut imiter le football des Brésiliens, eh bien personne ne peut imiter le basket des Américains ! Et puis il y avait un joueur, Michael Jordan, un extraterrestre ».

Pourquoi ?

    « Il ne faisait pas la même chose que les autres, il était sur une autre planète. Alors aujourd'hui, bien sûr, il y a plein de joueurs phénoménaux, comme Kobe Bryant, LeBron James ou Kevin Durant. Mais Jordan avait un truc en plus. Ce qu'il faisait dans le money-time... Pfff (il écarquille les yeux). Il prenait toujours ses responsabilités. On est à une seconde du buzzer, je prends la balle et je vais montrer à tout le monde que je suis le meilleur. Ça montre le caractère et la détermination du champion. C'est ce que tout sportif devrait chercher à être, quelqu'un qui prend des risques. Jordan les prenait. Sa dégaine, son élégance, son numéro 23, j'ai tout aimé en lui... Alors quand, en 1998, j'ai été élu Champion des champions monde de L'Equipe, devant lui, j'ai eu un peu honte ». :cool:

Zinedine Zidane regrette néanmoins de n'avoir jamais rencontrer His Airness.

    « Non, je n'ai pas eu cette chance. Mais j'ai vu Magic Johnson qui était venu dans le vestiaire du Real Madrid après un match à domicile contre La Corogne. C'était en 2003. J'avais fait un bon match, et j'avais marqué un beau but. J'avais pris le ballon avec la semelle avant de marquer en force du gauche. Le lendemain, Marca avait publié une interview dans laquelle Magic avait dit : « C'était incroyable de voir jouer Zidane. Il y a en lui du Jordan et du Magic. » J'étais hyper touché. Car c'est un type super impressionnant quand vous le rencontrez, qui, en plus, était malade au moment des Jeux. C'est ce qui ressortait quand j'étais devant ma télé. La Dream Team était composée de basketteurs qui étaient bien plus que des champions. Pippen, Barkley, Ewing, Bird, Drexler, Magic... Ils étaient tous beaux, souriants, avec dans le cas de Johnson le jeu comme thérapie ».

Le footballeur, qui était intervenu dans un épisode de On The Road To London sur Tony Parker, aime le basket, même s'il avoue ne pas être un passionné. Et il regardera la compétition olympique.

    « Oui. C'est vraiment un sport que j'apprécie, même si je ne me lève pas la nuit pour regarder les matches NBA. J'y ai souvent joué à Madrid avec les footballeurs et les basketteurs du Real. Plusieurs fois, on s'est mesuré, d'abord dans un match de foot, puis dans un match de basket. C'était assez drôle de jouer avec ces grands costauds, même s'ils jouaient mieux au foot que nous ne jouions au basket ».

genre zidane fait des phrases de plus de 3 mots en interview. et plusieurs phrases en plus. genre.


JiHaisse


Bakappoi


Pougli Kun

P'tain le documentaire est pas en ligne pendant les JO pour des raisons d'exploitation des images, n'importe quoi vraiment.

Bakappoi

sérieux?bon c'est pas comme si c'était vraiment étonnant venant du CIO...

Pougli Kun


Bakappoi

http://www.basketusa.com/news/122796/charles-barkley-clyde-drexler-a-toujours-ete-jaloux-de-michael-jordan/

Citation« Clyde Drexler a toujours été jaloux de Michael Jordan, pour être honnête », explique-t-il à ESPN. « Il voulait toujours être comparé à Michael. Nous voulions tous êtres comparés à Michael, mais ce n'est pas possible. Clyde était un grand joueur mais il a toujours été jaloux de Michael Jordan. C'était un des problèmes de la Dream Team avec Clyde qui voulait jouer contre Michael comme si c'était un match 7. Ce n'est pas une bonne idée. Quand Michael amène ses enfants à l'école, il croit que c'est un match 7. »

j'aime bien, ça résume à merveille l'esprit de compétiteur de jordan.