Topic lecture

Démarré par glen, Mai 14, 2012, 09:28:51 AM

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Ashura

Achat très prochain vu que je rentre du Japon et que, si j'aime toujours autant ce pays, ses défauts deviennent aussi de plus en plus flagrants à mes yeux :


glen

#631
J'avais lu d'autres trucs de Karyn NP sur le japon, c'était intéressant.

Bon, 52 livres lus en 2023 (53ème en cours), objectif atteint, grosse année de lecture  :icon6:

Les derniers :

Le monde après nous, de Rumaan Alam :6:
Intrigant mais très décevant dans sa conclusion. Pas la "claque" qu'on m'avait vendu.

Mickey7, d'Edward Ashton :6:
La future adaptation Netflix (de Bong Joon-ho) m'avait hypé.. bon le livre est un peu naze. Bien rythmé, de l'humour mais ça raconte pas grand chose, j'ai vraiment eu l'impression de lire un script de film.

L'odyssée des étoiles, de Kim Bo-young :7:
Réunion de trois romans parus séparément (mais liés) en Corée, avec une narration épistolaire. J'ai adoré les deux premières histoires dans lesquelles on suit un couple de fiancés qui tente de se rejoindre malgré les avaries qui les éloignent toujours plus, dans l'espace et le temps. Un peu perdu par la troisième partie, plus conceptuelle.

La mort entre ses mains, d'Otessa Moshfegh :6:
Toujours un truc intéressant avec Moshfegh mais "petit" roman quand même.

Méduse, de Martine Desjardins :7:
Conte initiatique féministe un peu gothique, très sympa.

Demain, le jour, de Salomon de Izarra :6:
J'aime beaucoup l'éditeur Mu mais un peu déçu sur le coup alors que j'en attendais beaucoup. Le récit rame à cause d'incessants flashbacks, relou.

En bons pères de famille, de Rose Lamy :8:
Déconstruction du mythe du "monstre" des faits divers, opposés aux bons pères de famille. Très pertinent.

En quête de Jake et autres nouvelles, de China Mieville :6:
Assez inégal mais toujours des idées folles chez Mieville comme cette histoire de rues qui se déplacent dans l'espace et le temps  :icon40: ou ces vampires qui n'existent que dans les miroirs  :icon40:

Possession de Paul Tremblay :8:
On s'attend à un truc banal d'exorcisme et au final on a la radiographie d'une famille au destin funeste, passionnant à lire.

Après nous les oiseaux, de Rakel Haslund :5:
Du post-apo poétique, lu 1000 fois, next.

Eux, de Kay Dick :6:
Roman culte orwellien paru en 1977 et enfin édité en france. Beaucoup d'imprécisions et de soucis de construction, j'ai vraiment trouvé ça mal branlé.

Queen Kong, d'Hélène Vignal :8:
Une adolescente qui explore sa sexualité de manière libre, en s'affranchissant du jugement et du moule dans lequel la société la cantonne, très fort.

L'épaisseur d'un cheveu, de Claire Berest :5:
Rarement lu un protagoniste aussi irritant, ça m'a sorti du livre.

L'ile de Silicium, de Chen Qiufan :7:
Ecolo-techno-thriller à l'univers touffu et travaillé, bonne pioche.

Dans mon top 3 de l'année, je retiens la découverte de Moshfegh avec Nostalgie d'un autre monde, la passionnante enquête de Schreier Du sang, des larmes et des pixels et La chair est triste hélas d'Ovidie. C'est pas forcément la fiction qui m'aura passionné en 2023, plutôt le format essai/docu-fiction  :klemton:

guyzou


pippoletsu

le livre d'Ovidie est en effet EXCELLENT.

glen

Permettez moi de vous partager 6 mois de lectures :o

Manhattan Project de Stefano Massini :7: Séduit par le style en vers libre de Massini.

Rose/House D'Arkady Martine :6: SF et domotique, pas trop mal.

Les années New Wave : 1978-1983, de JD Beauvallet :9: Une bible sur ma période musicale préférée.

Le chant des innocents, de Piergiorgio Pulixi :4: Que des lieux communs.. mais je crois que les polars, en fait, je peux plus, j'y arrive plus.

D'enfer et d'enfants, de Larry Tremblay :7: Recueil de nouvelles assez dérangeantes gravitant autour des enfants, de la paternité, etc. Ça peut remuer.

Le ciel ouvert, de Nicolas Mathieu :6: Essai poétique, moins accrocheur que ses romans.

Le garçon au visage disparu, de Larry Tremblay :5: Aucun souvenir de ce truc :nerd:

Volna, de Christophe Siebert :9: Post apo cybertruc, super univers, faut que je relise d'autres trucs de ce mec.

Les vagabonds, de Richard Lange :9: Vampires modernes/laissés pour compte, beaucoup de violence et de désespoir, j'ai adoré.

La société protectrice des Kaiju, de John Scalzi :7: SF grand public qui se lit tout seul.

Plexiglas, d'Antoine Philias :8: Coup de coeur, un trentenaire paumé qui revient dans sa petite ville de province, beaucoup d'humour.

Barbares, de Rich Larson :7: aucun souvenir :nerd:

Le ladies football club, de Stefano Massini :6: Bof, moins convaincant que l'autre.

Ne réveille pas les enfants, d'Ariane Chemin :8: Docu fiction sur un fait divers et qui traite du traumatisme générationnel. J'y repense encore souvent, ça m'a vraiment marqué.

Récursion, de Blake Crouch :7: Multivers, voyage dans le temps, c'était OK mais lassant sur la fin.

La langue des choses cachées, de Cécile Coulon :6: Bof, j'ai lu mieux sur le même thème.

Qu'est-ce qu'un homme sans moustache, d'Ante Tomic :5: Pas du tout accroché à l'humour.

Deux hommes dans les confins, de Robert Sheckley :8: Super : faut imaginer le duo de The Nice Guys dans des petites nouvelles à la Star Trek :nerd:

Baumgartner, de Paul Auster :7: Je t'aime bcp Paul, mais aucun souvenir :o

L'enfant rivière, d'Isabelle Amonou :8: Très bon. Ça peut remuer là aussi quand on est parent.

Le petit roi de Mathieu Belezi :7: aucun souvenir :o

Obsolescence, collectif :7: Pas mal mais inégal.

Le premier jour de paix, d'Elisa Beiram :7: J'avais envie de Hope punk, c'était bien.

Comptines pour la dissolution du monde, de Brian Evenson :7: Recueil de nouvelles SF de ce weirdo d'Evenson.

Les variations Sebastian, d'Emily St John Mandel :6: Déçu, pas encore très mûr dans son écriture.

Apprendre, si par bonheur, de Becky Chambers :7: Hope punk encore, très cool.

L'heure du retour, de Christopher Hood :8: Un couple qui traverse les EU pendant une pandémie pour récupérer leur fille. Beaucoup de scènes fortes, persos très bien écrits.


Ashura

La Maison des Feuilles :6:, déception à la hauteur de la hype. J'ai pas du tout accroché à l'histoire parallèle de Johnny qui m'a plus d'une fois donné envie de lâcher l'affaire, et l'histoire centrale des Navidson donne l'impression de ne pas avoir été exploitée pleinement.

Dans un style tout à fait différent je m'attaque aux gros classiques de la SF qui manquent à mon palmarès, et ça a démarré avec Hypérion. Pour l'instant pas grand chose à redire je trouve ça très bien même si je sens que certains persos vont me saouler.