Topic Actualités : c'est la guerre, terrible constatation

Démarré par NERDFOU, Mai 11, 2012, 01:17:37 AM

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Hobes

#5295
On ne se mettra de toute façon pas d'accord. Moi j'ai confiance en notre République, et aussi pourris qu'ils puissent être, j'ai confiance en nos politiques.

Shin

Sarkozy je l'ai détesté et le déteste toujours pour la même raison, déjà que je suis de gauche de base j'étais contre sa politique et son bling bling, mais l'acceleration extrémiste a été la cerise sur le gâteau....

et quand ça vient de la gauche c'est encore pire, c'est une véritable trahison

Ashura

Pour moi c'est malheureusement dans la continuité du virage "à droite toute" que prend le PS depuis que Valls est en place. Et bien que n'étant pas touché par la mesure, je rejoins Shin: ils pourront bien aller se faire enculer pour que je revote à nouveau pour eux. Quand bien même ça serait PS vs FN au second tour des présidentielles, je voterai au mieux blanc, plus probablement je m'abstiendrai.

La gauche en France est morte en 2015 et ça risque de durer assez longtemps. Les seuls "vrais" partis de gauche qui restent n'ont aucun poids médiatique, et ça va pas aller en s'arrangeant avec les récentes mesures visant à flinguer l'égalité du temps de parole entre candidats.

Hobes

#5298
A mon sens le problème est bien plus large. On est dans une société de l'image qui s'auto-alimente par la polémique.

Par exemple ce midi sur RTL, ils ont 5 gros titres. Quels étaient les 3 premiers ? Des sujets en rapport avec l'Islam. Ce que je veux dire par là c'est que le journalisme actuel boucle sur des thématiques. Un moment ça a été l'Ukraine, un autre la Syrie... et une fois que ça s'est calmé ? On oubli aussi vite que c'est arrivé, comme si rien n'avait existé. Mais quand on est dans le tourbillon médiatique, on martèle. Et en ce moment j'ai rarement vu autant d'informations dont on pourrait se passer et qui alimentent la polémique. On nous monte les uns contre les autres d'une manière incroyable.

Cette mesure, que je regrette aussi même si je ne lui vois pas la portée que certains lui prêtent, n'est qu'un épiphénomène d'une société qui part en vrille et qui stigmatise à tout va. Le gouvernement en fait actuellement les frais (à tord à raison je ne sais pas, de toute façon il y en aurait forcément eu un pour taper sur l'autre). Le gouvernement précédent également.. C'est ce qui a d'ailleurs amené à faire qu'on a eu à quasiment chaque élection une alternance. Comme si l'autre avait pu faire mieux... mais quand tu ne fais que taper, au lieu de discuter, forcément tu ne peux pas avancer.

Bref c'était Hobes en direct du bar PMU du coin.

pippoletsu

Ça fait un moment qu'il n'y a plus de politiques visionnaires mais uniquement des Gestionnaire, des pions interchangeables de la gouvernance. Leur vision est réduite à la prochaine élection autant dire que les projets de société, de progrès et de futur, ils serviront au mieux à faire des lavements.
L'alternance en France n'est pas le signe d'une République saine mais celui d'un pays qui ne sait plus avancer, ayant perdu tout intérêt des classes dirigeantes pour l'avenir de la population qui l'elit.
Tu crois VRAIMENT Hobes que les hommes et femmes politiques actuels se soucient vraiment de l'avenir des citoyens alors qu'ils passent leur temps à en parler ?
Tout a été vidé de son sens profond pour permettre aux gestionnaires qui nous managent de passer pour des experts.

Alphonse

Citation de: Hobes le Décembre 30, 2015, 08:08:30 PM
Quand la Chine prend ce genre de mesure, oui c'est dangereux parce qu'ils n'ont pas nos gardes-fous. Nous, à long terme, on a des institutions suffisamment fortes pour retoquer d'éventuelles dérives.

Que la gauche ne repasse pas en 2017, je pense que c'est le cadet de leurs soucis vu le mandat désastreux qu'on vient de vivre. Et pourtant je suis de gauche.

La Chine ne reconnait pas la double nationalité :ninja: Tout comme, sauf cas particuliers, le Japon ou Taiwan.

Ashura

#5301
Tiens bah histoire d'illustrer un peu la qualité médiatique:

CitationFrance 3 piégée par un mystérieux imam



LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Dimanche 27 décembre, la chaîne publique a invité Rachid Birbach pour réagir aux incidents survenus à Ajaccio. Sauf que celui qui se présente comme «le président de l'assemblée des musulmans de Corse», n'est en réalité qu'un illustre imposteur.

«J'aimerais tout d'abord vous remercier de m'avoir invité». Cette phrase que l'on a coutume d'entendre de la bouche des invités au début d'une interview télévisée prend ici une toute autre tonalité. Car son auteur, Rachid Birbach a magnifiquement réussi son coup. Lors de l'émission Soir 3 en date du dimanche 27 décembre, il est parvenu à se faire inviter en la présumée qualité de «président de l'Assemblée des musulmans de Corse». Un titre qui, pour France 3, lui confère toute légitimité pour aborder les incidents qui ont embrasé la Corse la semaine passée, notamment le saccage d'une salle de prière musulmane en représailles de l'agression de pompiers à Ajaccio. Mais dès le lendemain de l'émission, la chaîne nationale est littéralement vouée aux gémonies sur les réseaux sociaux.

Comme le rapporte le site Arrêt sur Images, Rachid Birbach n'en est pas à son coup d'essai. Son parcours est jalonné de mensonges en tout genre. Déjà en 2013, l'homme se présentait en tant qu'imam d'Auxerre, organisant une «conférence d'amitié judéo-musulmane»en présence notamment du président du conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier», rappelle Arrêt sur Images. Jusqu'à ce qu'un an plus tard, l'association Avicenne, qui gère la mosquée d'Auxerre, dénie à Rachid Birbach le titre d'imam dont il se prévaut. «Nous ne nous exprimons pas sur le fond des propos de M. Birbach, car notre association, de par ses statuts, est apolitique», soulignent des membres d'Avicenne au journal de L'Yonne, soucieux de se démarquer de l'intéressé. «Ses propos n'engagent que lui, pas les fidèles de cette mosquée car M. Birbach n'est pas notre imam, ni l'imam d'aucune mosquée à Auxerre.» Le bureau de l'association, présidé par Khalid Jlibane, rappelle qu'Avicenne «n'a aucun lien organique avec ce personnage». Joint au téléphone par le même journal, Rachid Birbach assure qu'il est «un imam conférencier auxerrois. Je peux prêcher où je veux», ajoute-t-il.

Double discours

N'en reste pas moins qu'à plusieurs reprises, ses déclarations souffrent d'une ambiguïté qui appelle à s'interroger sur ses réelles convictions. Preuve en est lorsqu'il reprend à son compte tous les thèmes développés par les communicants israéliens dont celui qui veut que le Hamas utilise les civils palestiniens comme des «boucliers humains», comme le rapporte le Huffington Post en août 2014. Sur France 3, Rachid Birbach s'en est curieusement pris au Conseil français du culte musulman (CFCM) ainsi qu'à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), «les responsables de tout ce que la communauté musulmane est en train de vivre», martèle-t-il. Avant d'enchaîner: «ces gens-là (CFCM), ils ne veulent que l'argent ; ils ne sont pas là pour faire un suivi éducatif ni quoi que ce soit». Manifestement embarrassée, la journaliste de l'émission souligne bien à l'adresse de l'invité que «vous êtes seul responsable de vos propos».



Etrennant donc son étrange costume de «président de l'Assemblée des musulmans de Corse», Rachid Birbach dégage à première vue le profil d'un homme rassembleur et modéré. Il annonce par exemple qu'il organisera «une réunion le 2 janvier prochain à Ajaccio avec les présidents des mosquées». Sauf que la pompeuse dénomination «Assemblée des musulmans de Corse» n'est autre que le nom d'une association au sens juridique du terme, et non celui d'une entité religieuse. Ce que n'a pas manqué de rappeler le - vrai - président du Conseil régional du culte musulman corse, Mouloud Mesghati, sollicité l'été dernier par Rachid Birbach: «Il voulait faire une association avec moi, en me disant qu'il connaissait beaucoup de monde, Sarkozy, Hollande. [...] Mais moi, je suis élu, toutes les mosquées de Corse sont affiliées au CRCM, je n'ai rien voulu faire avec lui. Il est revenu plusieurs fois en Corse entre juillet et octobre. Il ne connaissait pas l'île, c'était la première fois qu'il venait ici. Il a essayé d'appeler des mosquées, il voulait faire des choses avec elles mais tout le monde l'a rejeté.»

Acculée, France 3 s'est expliqué auprès d'Arret Sur Images sur le choix de son invité: «Il nous a été recommandé par M. Chalghoumi, l'imam de Drancy», a expliqué la chaîne. :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: Face au tollé suscité, la présidence de France Télévision aurait sommé de passer à la trappe le journal télévisé du jour qui contenait entre autre l'interview de Rachid Birbach, selon L'Express.

C'est un ensemble de toutes façons, les politiques, les médias (quand tu vois que Bourdin est considéré comme une référence, Bourdin putain... radio mongolo qui passe pour un média majeur), tout le monde tire le niveau vers le bas et vu que la majorité des Français semble s'en contenter y a pas de raison que ça cesse.

glen

Ça me fait penser à la vague de pseudos "spécialistes du terrorisme" qui sont venus cachetonner sur les plateaux TV après les attentats pour raconter tout et n'importe quoi.. Fallait voir le CV (et la légitimité) de certains :mdr:

Gabora

Citation«Il nous a été recommandé par M. Chalghoumi, l'imam de Drancy», a expliqué la chaîne.

:ptdr:

Ashura


dheen


Gmooron

#5306
Les médias qui essaient de nous faire coire dernièrement que Juppé est limite un gauchiste.

Mais en fait, non, ça va, ouf :



pippoletsu



pippoletsu