Les Postiers du Cinéma : Notes et critiques

Démarré par Bakappoi, Mai 10, 2012, 07:31:33 PM

« précédent - suivant »

glen


Kaji

#1426
Difficile à dire, quand je parle de film générationel, c'est aussi parce que je m'y suis en partie reconnu. C'était pas le cas dans Greenberg.

Mais sur le fond même, je dirais que oui. Greenberg est ouvertement déprimé, le trait n'est pas gros mais concis, c'est ce qu'est son personnage. Frances, elle cache sa dépression par le mensonge et un personnage immature qu'elle s'est créée. C'est plus fort, selon moi.

JiHaisse


Kaji

Ah ? Pas du tout ?

Bon, après, tout dépend de sa propre condition en tant que spectateur, je pense. Par bien des points je me suis identifié au personnage, ou plutôt à ce qu'elle vit. Mais de fait, c'est un personnage en totale dépression, non ?

MykeHell

#1429
The Internship :4:  (Les Stagiaires)

Un spot-tv Google de 120 minutes. Ni plus, ni moins.


Man of Steel :6:

Peut-être l'un des films que j'attendais le plus cette année mais que je n'ai pu aller voir au cinéma pour différentes raisons (j'étais maudit, vraiment).
J'en attendais probablement trop mais si je suis plutôt satisfait du film. Je m'attendais à un traitement beaucoup plus profond du personnage alors qu'au final on reste juste en surface. L'esthétique du film est plutôt réussie (Snyder est bon dans ce domaine), les FX passent bien et les acteurs sont crédibles dans l'ensemble. D'ailleurs j'apprécie Henry Cavill pour le rôle, ça passe assez bien.

Quelques bémols sur certaines scènes:

Spoiler
La scène de la tornade quand son père meurt. J'ai complètement buggé sur ce passage. C'est d'un ridicule.  :sweat:

Ah oui et le costume qui sort de nulle part. Genre sa famille l'avait déjà depuis toujours et... ben en fait il n'y a aucune explication. Il est là, t'accepte, point. Débile.
[Fermer]

Musicalement, Hans Zimmer est inexistant et c'est un gros défaut pour moi. Pas tant que ce soit Hans Zimmer qui ne fait quasiment rien mais le fait que la BO soit quasiment absente du film sauf pour accentuer les "boum, boum" des scènes de baston donc osef complet. Dommage, c'est peut-être le truc qui aurait pu rajouter un semblant d'âme au film.



Moi, Moche et Méchant 2 :5:

Une suite bien fade. Le premier était déjà pas fameux pour moi c'est kiff kiff voir même moins bon. Les Minions sauvent le film.

glen

Departures, de Yojiro Takita.

Assez consensuel, bof :6:

Polytechnique, de Denis Villeneuve

Relatant la tuerie de l'école Polytechnique de Montréal de 1989, le film suit principalement le tueur et deux de ses "victimes". Villeneuve s'attarde aussi sur le post-trauma, ainsi que sur le choc de cette tuerie à l'époque (le tueur - anti-féministe - visait principalement le femmes) avec d'un côté les femmes choquées par ce sexisme pur et violent et les hommes presque coupables d'être des hommes finalement..  Noir et blanc superbe, qualité de l'interprétation, je suis resté en apnée durant 75 minutes  :hiii:
:8:

Akṣobhya

En parlant de film sur des tueries ça me rappelle que j'aimerais bien voir le film:
"We need to talk about Kevin."

Qqun ici l'a vu ?

glen


Akṣobhya

OK, je vais donc essayer de le regarder dans la semaine.
Je ne l'ai vu qu'une fois en magasin dans les offres FNAC à 10€... J'aurais dû...

JiHaisse


MykeHell

#1435
White House Down :6:

Channing Tatum qui parle à un écureuil, c'est drôle. Jamie Foxx en président aussi. Le film est un gros WTF mal foutue mais divertissant.


Turbo :6:

Un escargot avec un moteur de course. Fade même si les quelques sons de moteur font quand même de l'effet aux amateurs. (moi un son de V6, V8 ou autres, je mouille ma culotte.)


R.I.P.D. :6:

Un Men In Black sans costumes noirs. Assez classique mais... Jeff Bridges :cool:

Baron.de.Münchhausen


MykeHell


glen

Prisoners :8:

Cette intensité  :chat1: Villeneuve décidément :laporte:

Kaji

#1439
Snowpiercer : :8:

J'y suis allé avec une migraine et quelques vertiges dûs au réveil d'un problème cervical, mais alors au final, totalement convaincu. J'avais certaines réserves sur le premier tiers du film, où on ne se rend pas encore compte que que Bong Joon-Ho nous place au niveau de son héros pour construire son propos à force de situations rencontrées au fur et à mesure des wagons (l'histoire du film étant celle d'une traversée du cul d'un train jusqu'à sa tête), mais tout, même lorsque ça frôle de prime abord le ridicule, gagne en cohérence en même temps que le film gagne en propos.

Cette structure marche d'ailleurs très bien et aide beaucoup à la narration, parce qu'on se rend du coup vite compte qu'on trépigne à l'idée de savoir ce que le prochain wagon nous réserve. Dans un contexte plus global, ça cède volontairement à la plupart des poncifs du film de SF, mais sans jamais en faire trop. Et ça, surtout parce que Joon-Ho refuse de verser dans le pathos et le manichéisme, qui pourtant lui tend les bras. Au contraire même, le ton est plutôt léger et le film regorge de pas mal de moments comiques.

Un des défauts que je mettrais en exergue est peut-être les effets spéciaux, qui certes ne sont pas nombreux, mais qui crient leurs pixels dès qu'ils sont à l'image. Mais sinon, franche réussite. Ca fait plaisir de voir un film de SF réussi (déjà qu'un film de SF tout court c'est plutôt rare), et surtout, original.