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Messages - Kaji

#61
Si t'attaques le film au-delà de sa diégèse, oui, il y a des trucs qui ne collent pas avec ce qu'est vraiment Styx. Mais le film est pas là pour parler de jeu vidéo, entend jamais le faire croire au-delà de la construction de son personnage principal et le fait en fait plutôt bien lorsqu'il l'aborde. Je pense que ce sont encore des critiques de geeks rétrogrades qui allument n'importe quel truc qui ne fait pas dans la déclaration d'amour hyper-documentée.

D'ailleurs, si le jeu en dév' est bien Styx et que, comme tu le disais, les scènes en studio sont tournées dans les locaux de Cyanide, Isabelle Huppert travaille officiellement chez AV Software, boîte qu'elle a monté après une expérience dans l'édition. L'essentiel du film étant quand même et surtout son histoire personnelle, bien plus complexe que le viol qu'on nous annonce dans la BA.
#62
Vu hier et c'est un bon cru. Le film se disperse un peu à l'heure et demie de pellicule pour se retrouver ensuite, mais globalement, la patte Verhoeven est là, le casting est étonnamment très bon et l'empreinte musicale pas sans rappeler Basic Instinct.

Pas un grand Verhoeven selon moi (surtout en arrivant après son chef d'oeuvre Black Book), mais un vraiment bon film qui laisse espérer qu'il soit de retour pour de bon.

Oh et Isabelle Huppert développe carrément Styx dans le film. :D

:7:/10
#63
Ah mais j'en avais déjà parlé à Hobes à l'époque, le jour où ça en débat sur le podcast... Count me in.

Après, j'imagine aussi qu'en vieillissant je suis devenu un peu moins joueur/plus feignant, et que j'ai besoin que quelque chose d'autre que le fun m'accroche à ma manette. Parce que la légèreté , je t'avoue qu'en 2016, je la retrouve presque uniquement sur... Les jeux Lego (que j'aime beaucoup au passage). :D

(Edit: Oui, bon, j'avais mal lu ce que tu disais sur la légèreté. Mais le fait est que rare sont les jeux légers comme ceux-là et que c'est peut-être un souci. Heureusement d'ailleurs que Sony a sorti son remake de Ratchet & Clank)
#64
Ah ah. Je l'attendais celle-là. :D

Bah en fait, oui. Lorsque les jeux vidéo entendent proposer de vraies histoires, je les attaque sous un trait cinéphilique. Disons que je pardonne plus facilement des aléas de gameplay si quelque chose me plait dans la manière de construire l'intrigue. Vu que la franchise avait le cul entre deux chaises jusqu'ici, j'apprécie qu'elle fasse enfin un choix (même si je comprends que tout le monde ne soit du coup pas d'accord). Quantum Break est d'ailleurs presque ennuyeux malgré son gameplay au poil : le rythme de l'intrigue est cassé à chaque (trop long) épisodes live, et c'est écrit n'importe comment. Si quelqu'un a reconnu Remedy ou même la patte de Sam Lake (alors qu'on parle quand même d'un Maître Ès Narcisse), je veux bien qu'il me dise où ils sont. :oh:

Puis bon, vaste débat vu la crise créative de l'industrie depuis 2-3 ans (coucou la gen de la honte). Les développeurs ont plus le droit (par pression populaire ?) de faire des choix, et on se retrouve les 3/4 du temps avec des expériences cinématographiques aux gunfights nerveux et open-world. Ou comment tout faire en même temps sans arriver à rien.
#65
Ah mais je me souviens d'aucun des enjeux non plus des 4 précédents (j'avais oublié Golden Abyss, tiens). Mais comme tu le dis, difficile de leur reprocher de vouloir proposer autre chose qu'un prétexte. Les 5 premiers chapitres en paient le prix, mais t'as au final une histoire infiniment mieux racontée pour du Uncharted pur jus au bout du compte. Je suis juste pas d'accord sur le fait que ça soit raté.
#66
Tellement pas d'accord sur le fait que ça soit le pire début d'un Uncharted. :o

Au contraire, je trouve qu'il y a sur ces chapitres un joli gap narratif, où l'on ressent toute l'influence que The Last Of Us a eu sur le jeu. Alors oui, y'a énormément d'exposition (surtout au chapitre 4) et certains peuvent ne pas y retrouver leur compte, mais c'est la première fois, pour ma part, que la franchise approche d'une maturité narrative.

Du 1 eu 3, le scénario d'un Uncharted était efficace mais prétexte aux fusillades et à l'escalade. Là, ça a quand même foutrement plus de consistance. Surtout dans l'exécution.
#67
Ah mais c'est très bien Stardust ! Le digne successeur de Princess Bride. Et même s'il a depuis enchainé les succès, je crois que ça reste mon film préféré de Matthew Vaughn.
#68
Vu et bien aimé. Meilleur que ce à quoi je m'attendais. Un bon :7:.

Après, si c'est clairement le haut du panier des Marvel récents, que les combats sont mieux branlés que dans Winter Solider (qui était illisible) et que pour une fois, l'humour est efficace (combien de blagues sont tombées à plat depuis le premier Avengers ?), y'a quand même presque aucun enjeu durant 2 heures. Le film trouve son salue grâce à sa fin.

Et globalement... Je vais encore comparer avec la Distinguée Concurrence, mais on est d'accord que le film a exactement les mêmes défauts et raconte à peu près la même chose que Batman V Superman ? Parce qu'entre les segments écrits à la truelle pour avoir assez de personnages à faire combattre et
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Tony Stark qui devient complètement con et abandonne toutes les idées qu'il a porté pendant le film pour servir l'histoire (coucou Martha Wayne/Kent), j'ai quand même du mal à comprendre toutes les critiques dithyrambiques quand l'autre se prenait des torrents de merde.
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#69
Je serai pas aussi dithyrambique, mais je trouve aussi que c'est une bonne comédie. Pas sans quelques gags lourds là pour racoler le public ado, mais c'est globalement une bonne proposition malgré l'histoire éculée et l'alchimie du gang de potes marche à 100%.

Un :6:.5 pour ma part.
#70
J'aime bien. Pas un grand jeu et je suis pas convaincu par la structure jeu / série (je trouve que que ça casse le rythme), mais ça a le mérite d'être ambitieux et proposer des trucs. Je dirais que c'est à faire pour l'expérience que ça entend proposer.
#71
Au cas où quelqu'un voudrait quand même tester, j'ai un code PC à vendre, pour pas trop cher :oh:
#72
Tulkas : Ah mais je n'excuse pas le film de ses défauts. Je l'ai dit : il en est bourré. Juste que, malgré ça, je lui trouve de vraies qualités, qui en font un film très intéressant même si bancal. Par contre, je ne suis pas DU TOUT d'accord sur le fait que "tous les films de super-héros peuvent se résumer à ça" question interrogation iconique : très peu tentent, puis poussent la réflexion là-dessus. Alors que, justement, c'est ce qui a donné les meilleurs comics de DC (même sans parler des Frank Miller, rien que Batman : Year One en est la quintessence). Interroger la figure de ton personnage principal, qui plus est quand il est aussi important dans la culture populaire (on parle quand même de Batman et Superman, à part Spiderman j'en vois pas trop qui leur arrivent à la cheville), c'est quand même une foutrement bonne idée jamais exploitée au ciné. Même pas chez Raimi.

Shin : Je pense que t'as surtout été totalement rebuté par le film, parce qu'en soi, à deux-trois détails près, je trouve rien de particulièrement stupide dans ton listing, tout au plus des choix qui servent sa diégèse.

Qu'un vaisseau Kryptonien se "delocke" avec des empreintes de doigts, en quoi c'est spécialement idiot, par exemple ? Ils sont des dieux sur Terre mais n'ont strictement rien de plus que nous chez eux et ont tout en commun avec "nous". Dans Man Of Steel, on avait d'ailleurs déjà l'idée de "clé usb kryptonienne". De même, le coup des données dont tu parles, ça sert surtout au film à pas perdre en rythme vu tout ce qu'il a à caser : c'est un peu l'équivalent du personnage qui sort de sa voiture sans fermer la porte à clé, ou paie un chauffeur de taxi en ayant exactement la somme demandée en main, en sortie de porte-feuille.

Spoiler
Et d'accord aussi avec Tulkas pour les deux Martha. Le souci est pas l'idée en elle même, elle est au contraire plutôt intelligente. Plutôt la rapidité avec laquelle les deux deviennent ami juste derrière. Et là, on en revient au principal souci du film : avoir une intrigue qui a le cul entre l'affrontement promis, l'introduction des futurs personnages, et Doomsday.
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#73
Spoiler
Il s'agit pas d'un prétexte bidon parmi d'autres, juste d'un des gros problèmes du film qui, à cause de tout ce qu'il avait en charge d'introduire, a fait l'impasse sur le background de certains perso en considérant qu'il était acquis par les fans.

En gros, le Batman du film est une adaptation extrêmement fidèle de celui du Dark Knight de Frank Miller : Il est vieux, aigri, et s'est transformé en vrai vigilante fasciste. Le point de départ étant le choc que fut pour lui la mort de Robin (dont on voit le costume tagué par le Joker dans le Batcave), où il a fortement remis en cause l'idéologie qui le portait jusque là.

Et malgré tous les défauts qui ont été cités sur le topic, c'est en ça que le film est intéressant pour moi : de tous les films de super-héros, c'est le seul qui interroge l'icône héroïque. Ce qui porte au jour le jour la personne qui a choisi de l'être, la manière dont ses actes sont réceptionnés et, dans le cas de Superman, tout simplement l'icône religieuse qu'il peut incarner. Si on analyse un peu, les deux personnages de Snyder sont au final vide d'idéologie et en totale perte de repères : outre Batman dans un premier temps donc, on a quand même droit à un Superman absolument méconnaissable : alors que le personnage est historiquement le superhéros le plus lisse qui soit, profondément bon (voire niais) et avec une envie constante d'être une figure salvatrice, il passe là 2h30 coincé entre les pousses d'ego que lui confèrent son statut, son envie de bien faire, et la réception (bonne ou mauvaise) de ses actes.

Clairement, on parle d'un film malade (et je comprends qu'il puisse être rebutant), mais à l'instar de John Carter ou The Lone Ranger, y'a plus de cinéma là-dedans que dans n'importe quelle Marvelerie récente.
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#74
Et de mon côté, mon iPhone 6, après m'avoir fait le coup à New York en début de mois et alors que j'en avais grandement besoin pour m'orienter, recommence... à s'éteindre tout seul alors qu'il lui reste plus que nécessaire en batterie. :love:
#75
J'ai surtout l'impression que Burton a changé depuis qu'il a quitté Lisa Marie. Elle était très importante pour lui, une muse et, dès leur séparation, son cinéma a subi une sorte de remise en question. Leur dernière "vraie" collaboration est d'ailleurs son dernier chef d'oeuvre, Mars Attack.

Depuis, on a eu le droit à de l'oeuvre de commande un peu bâclée (parce que bon, finalement, Beetlejuice était déjà une commande), mais surtout à un film qui contredit la nature même de ce qu'était son univers, Big Fish. Alors qu'il avait passé les 15 dernières années à défendre les freaks, d'Ed Wood qui se bat pour contre tous pour réaliser son film à Edward, en passant par son Batman qui n'a jamais été aussi borderline, il t'explique dans celui-là qu'il y a un temps pour tout, que la fantaisie doit à un moment laisser sa place à la réalité, et traite son seul freak (le père d'Ewan McGregor) en marginal.

Étrangement, derrière Big Fish, il n'aura fait que de l'auto-caricature sans âme : Les noces funèbres, Big Eyes, Charlie et la chocolaterie, Alice au pays des merveilles, Dark Shadows et Frankenweenie. À l'exception Sweeney Todd près, y'a presque rien à sauver.