Derniers développements du jeu cannibale du commerce. Les chaînes de centre-ville ont d'abord évincé les indépendants, avant elle-même de souffrir de la concurrence de chaînes plus grosses typiques des centre-commerciaux et des grandes artères, elles-mêmes concurrencées par la progression du canal de la vente en ligne, etc.
Ajoute à ça 1) une dynamique de croissance totalement pétée quand tu l'observes à l'échelle des agglomérations avec un phénomène de polarisation (les meilleurs vont toujours mieux, les moins bons vont toujours plus mal) 2) la moindre disposition des gens à payer pour ce qu'ils mangent au profit d'autres dépenses (loisirs surtout) qui fait mal aux commerces de bouche.
La "ville" à côté de chez moi c'était Douai dont le centre-ville est une catastrophe. Trois centres commerciaux tout proches + une galerie commerciale au centre exploitée comme un centre commercial + Lille qui draine à peu près toute la croissance de la région + un projet fumeux de tram devenu "bus sur voie réservée" avec une desserte minable.
Quand j'étais encore au collège, le long d'une rue commerçante qui reliait les deux places du centre, t'avais deux magasins de jeux vidéo, une brûlerie de café, un marchand de bonbon, une chocolaterie, un gaufrier, deux friteries, une grande librairie, un petit cinéma, un magasin de jouets, x boutiques de vêtements indépendantes, un pub, un estaminet, etc. Je pouvais y aller de mon village, selon la ligne, en 20 ou 40 minutes.
Aujourd'hui il y reste la dernière agence "locale" des banques, des agences immobilières, des chaînes d'opticiens, des chaînes de prêt à porter et de chaînes de restauration + les types du coin qui se lancent dans l'aventure du Tacos, tout ce petit monde n'ayant à mon avis pas vocation à rester bien longtemps.
Et le drame dans tout ça, c'est que tout le monde trouvait déjà que c'était devenu triste alors que j'étais au collège :roll2:
Ajoute à ça 1) une dynamique de croissance totalement pétée quand tu l'observes à l'échelle des agglomérations avec un phénomène de polarisation (les meilleurs vont toujours mieux, les moins bons vont toujours plus mal) 2) la moindre disposition des gens à payer pour ce qu'ils mangent au profit d'autres dépenses (loisirs surtout) qui fait mal aux commerces de bouche.
La "ville" à côté de chez moi c'était Douai dont le centre-ville est une catastrophe. Trois centres commerciaux tout proches + une galerie commerciale au centre exploitée comme un centre commercial + Lille qui draine à peu près toute la croissance de la région + un projet fumeux de tram devenu "bus sur voie réservée" avec une desserte minable.
Quand j'étais encore au collège, le long d'une rue commerçante qui reliait les deux places du centre, t'avais deux magasins de jeux vidéo, une brûlerie de café, un marchand de bonbon, une chocolaterie, un gaufrier, deux friteries, une grande librairie, un petit cinéma, un magasin de jouets, x boutiques de vêtements indépendantes, un pub, un estaminet, etc. Je pouvais y aller de mon village, selon la ligne, en 20 ou 40 minutes.
Aujourd'hui il y reste la dernière agence "locale" des banques, des agences immobilières, des chaînes d'opticiens, des chaînes de prêt à porter et de chaînes de restauration + les types du coin qui se lancent dans l'aventure du Tacos, tout ce petit monde n'ayant à mon avis pas vocation à rester bien longtemps.
Et le drame dans tout ça, c'est que tout le monde trouvait déjà que c'était devenu triste alors que j'étais au collège :roll2: