Les Postiers du Cinéma : Notes et critiques

Démarré par Bakappoi, Mai 10, 2012, 07:31:33 PM

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Baron.de.Münchhausen

Citation de: pippoletsu le Janvier 27, 2013, 09:43:09 AM
Le monde selon Charlie, :9:
Tout simplement excellent, fin, realisation tout en toucher. À voir absolument.

Watson est a walp ou pas dans ce film ?


Kaji

Citation de: pippoletsu le Janvier 27, 2013, 09:43:09 AM
Le monde selon Charlie, :9:
Tout simplement excellent, fin, realisation tout en toucher. À voir absolument.

Super juste en plus. Tout un tas de scène renvoient à sa propre expérience.

Vraiment la grosse surprise du début d'année...

nash

Bullit c'est  :8:
la course poursuite :leuv:
Steve McQueen :cool:

glen

Django unchained :7:

Des moments sympathiques, d'autres tellement longuets, et son "savoir-faire" suffit pas toujours. Tarantino au japon, Tarantino chez les zombis, Tarantino pendant la guerre, Tarantino et le western.. toujours le même film. :7:

Bakappoi


Futch

Django :7:
En fait j'hésite même avec un :6:.
Je trouve que ça tire en longueur. Le début est super, le milieu ça va, puis d'un coup c'est comme si Tarantino s'était dit : "mais putain, je suis Quentin Fucking Tarantino ! Y'a pas de sang et je ne suis pas dedans ! Il me reste du temps de film ? Parfait !".

Waltz est énorme comme acteur.

Kaji

#892


House :10:

Parmi ces films démontrant que les codes cinématographiques sont plus que tout voués à être cassés, House fait rôle de figure de proue.

Inventif en tous points, de son montage aux peintures volontairement outrées servant de décors au film lorsqu'il ne s'agit pas de cette « House », ce premier film de Nobuhiko Obayashi ne cesse de questionner son médium durant ses une heure et vingt-huits minutes de métrage. N'y cherchez pas une réelle intrigue (tout au plus un prétexte servant le propos final) ou un début de logique, l'entièreté de ce qu'il conviendrait d'appeler un « OFNI » n'est destiné qu'à remettre en question ce que le cinéma contient de plus académique.

L'écriture des personnages, décalée, n'est réduite qu'à sa forme la plus sommaire, les héros de cette fable psychotrophique se retrouvant ainsi nommés « Georgous », « Fantasy », « Teacher », « Melody » ou encore « Kung-Fu » relatif à leur caractérisation. Quant aux velléités de mise en scène, outre une parfaite appropriation de l'espace, Obayashi fait ici preuve d'un vrai savoir-faire et surtout d'un réel bagage culturel, au regard des multiples utilisations de jump-cuts et de sur-impréssion, mêlant habilement cinéma et photographie. Un mélange qui nous prend alors, tout au long du visionnage, à guetter les prochaines idées tel un enfant émerveillé.

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Bon, désolé pour le côté lourd, j'écris plus ou peu, mais là j'avais vraiment à coeur d'en faire une critique un tant soi peu construite. Et pour ceux qui ça intéresse :


glen


Kaji

#894
Il est assez difficile à trouver de ce que j'ai cru comprendre... En galette, j'ai du l'importer, après sur le net, pas trop cherché. Mais j'aimerais bien avoir ton avis, si jamais tu le vois :oh:

A part ça,

Transsiberian (Par le réal de The Machinist) : :5:

C'est assez médiocre. Surtout sauvé par une chouette première heure. Le gros problème c'est que la deuxième est justifiée par quelque chose qui ne l'est pas (mais qui pourtant fait basculer le film), et que globalement elle se perd dans son climax sans jamais vraiment le développer.

C'est dommage parce que le début était plutôt prometteur... Mais ça reste tout à fait regardable, cela dit.


Kaji

Parait qu'elle est pas mal cette édition en plus. Elle vaut pas la Criterion, mais bon marché, et le master correct (parce qu'avant que Criterion et Masters of Cinema sortent leur version, c'était très difficilement trouvable, et dans une qualité assez déplorable...).

J'espère que je serai de bons conseils, en tout cas. :D

pippoletsu

T'as Hit Monkey comme avatar, je te fais confiance :o

Kaji

Zero Dark Thirty : :7:

C'est comme prévu extrêmement académique, très calibré pour les Oscars. Un peu comme dernièrement la plupart des films traitant de guerres dans lesquelles sont engagés/ont été engagés les US, mais là, c'est très clairement le haut du panier.

Déjà, magnifiquement porté par Jessica Chastain (:leuv:). Mais surtout, Bigelow ne prend aucun parti pris ni même n'use d'artifice de mise en scène afin de d'exacerber l'émotion. C'est très froid, limite documentaire, et extrêmement bien mené. Personne n'est érigé en héros, même une fois Ben Laden tué. En ça, je le préfère d'ailleurs à The Hurt Locker.

Après, les choix de sobriété le bride un peu trop à mon sens, et l'empêche de s'envoler. Bon choix ou pas, je serais pas dire, d'autant que ça doit pas être facile de s'attaquer au sujet en tant qu'Américaine, mais vrai bon film.

glen

Compliance :6:
Putain c'est chaud, je comprends que ça ait mis mal à l'aise autant de monde au cinéma :dlrouch: ce sentiment d'être piégé, la pitié qu'on éprouve pour la stupidité des protagonistes.. En fait c'est tragique et déprimant de se dire que des êtres humains (américains certes :tapie: ) aient pu se laisser berner et manipuler à ce point, la perte totale de raison et de libre arbitre en face d'une prétendue autorité.. Perdre toute humanité en quelques minutes. Ça fout le cafard :caverne:
Bon en tant que film c'est très moyen en fait, juste une reconstitution appliquée du fait divers, mais quel fait divers quoi..