Uncharted 4 : A Thief's End (PS4)

Démarré par Hobes, Juin 10, 2014, 11:54:57 PM

« précédent - suivant »

MykeHell

Ok donc "l'easter egg" (pas vraiment caché) mais la référence associée est bien foutu.

Steph

La beauté technique et artistique du jeu est vraiment indécente  :sweat:
Et je trouve le jeu vraiment excellent pour l'instant avec ce rythme qui va crescendo.

minikenshin

Ils mettent a l'amende tellement de jeu toute plateforme confondue....

Apres ca reste du Uncharted :)

pippoletsu

L'introduction / tutoriel, tu sens qu'ils veulent donner du rythme et du flow mais entre mon xp des Uncharteds et la tension ludique où j'évolue actuellement, je trouve ça mouuuuuuu...

sopor

Le début (les 5 premiers chapitres) est mou et raté. Flashbacks à tout va, séquences inintéressantes à jouer tellement c'est du pousse stick, corps à corps aux fraises... Le pire démarrage d'un UC. Ça démarre au chapitre 6. On retrouve le rythme d'un UC avec les mêmes qualités (beau, plaisant à jouer, rapide...) et les mêmes défauts (infiltration pour les nuls, gunfights flottants...)

pippoletsu

Par contre, même sur mon écran de Gameboy de télé, c'est boooooooooooo
Jedlaner 77/20 indispensab' gameblague 

Bhaal42

J'attends la version GOTY à -50% en 2017

Kaji

#67
Tellement pas d'accord sur le fait que ça soit le pire début d'un Uncharted. :o

Au contraire, je trouve qu'il y a sur ces chapitres un joli gap narratif, où l'on ressent toute l'influence que The Last Of Us a eu sur le jeu. Alors oui, y'a énormément d'exposition (surtout au chapitre 4) et certains peuvent ne pas y retrouver leur compte, mais c'est la première fois, pour ma part, que la franchise approche d'une maturité narrative.

Du 1 eu 3, le scénario d'un Uncharted était efficace mais prétexte aux fusillades et à l'escalade. Là, ça a quand même foutrement plus de consistance. Surtout dans l'exécution.

pippoletsu

Un indice chez vous :
Balek' des scénar des Uncharteds, on veut du roller coaster et des courses poursuites dans des villes qui s'effondrent sous nos pas.
Après on peut pas leur reprocher d'avoir voulu doter le jeu d'autre chose qu'un prétexte scénaristique.
Mais perso, je ne me souviens d'aucun des enjeux d'aucun des 4 précédents jeux.
Et je ne m'en porte pas plus mal.

Kaji

Ah mais je me souviens d'aucun des enjeux non plus des 4 précédents (j'avais oublié Golden Abyss, tiens). Mais comme tu le dis, difficile de leur reprocher de vouloir proposer autre chose qu'un prétexte. Les 5 premiers chapitres en paient le prix, mais t'as au final une histoire infiniment mieux racontée pour du Uncharted pur jus au bout du compte. Je suis juste pas d'accord sur le fait que ça soit raté.

pippoletsu

D'ailleurs je relis tes propos mon cher Kaji, parfaitement légitimes et argumentés (ce qui est de nos jours rares en particulier sur le net) et je me pose la question suivante :
Tes propos ne seraient-ils pas du fait de ta paire de lunettes de cinéphile/critique ?
C'est ton utilisation du mot "exécution" qui m'y fait penser.
Je te dis ça parce que l'abus de la grammaire cinématographique des Uncharteds a pour moi toujours limité leur impact en tant que jeux vidéo. Aussi et quoi qu'en disent les critiques bas du front et néanmoins avec pignon sur rue qui changent leur notation à l'envi, ce seront toujours pour ma part de belles expériences ludonarratives mais jamais de grands jeux vidéo.

Veauter !

Kaji

#71
Ah ah. Je l'attendais celle-là. :D

Bah en fait, oui. Lorsque les jeux vidéo entendent proposer de vraies histoires, je les attaque sous un trait cinéphilique. Disons que je pardonne plus facilement des aléas de gameplay si quelque chose me plait dans la manière de construire l'intrigue. Vu que la franchise avait le cul entre deux chaises jusqu'ici, j'apprécie qu'elle fasse enfin un choix (même si je comprends que tout le monde ne soit du coup pas d'accord). Quantum Break est d'ailleurs presque ennuyeux malgré son gameplay au poil : le rythme de l'intrigue est cassé à chaque (trop long) épisodes live, et c'est écrit n'importe comment. Si quelqu'un a reconnu Remedy ou même la patte de Sam Lake (alors qu'on parle quand même d'un Maître Ès Narcisse), je veux bien qu'il me dise où ils sont. :oh:

Puis bon, vaste débat vu la crise créative de l'industrie depuis 2-3 ans (coucou la gen de la honte). Les développeurs ont plus le droit (par pression populaire ?) de faire des choix, et on se retrouve les 3/4 du temps avec des expériences cinématographiques aux gunfights nerveux et open-world. Ou comment tout faire en même temps sans arriver à rien.

pippoletsu

#72
Il est temps que nous podcastions sec sur le sujet.
Mais dans le fond, je suis pas du tout opposé à ta position, je pardonne la légèreté ludique du jeu parce que finalement il nous fait vivre et participer à des séquences foutrement cinématographiques avec un brio non négligeable.

Kaji

#73
Ah mais j'en avais déjà parlé à Hobes à l'époque, le jour où ça en débat sur le podcast... Count me in.

Après, j'imagine aussi qu'en vieillissant je suis devenu un peu moins joueur/plus feignant, et que j'ai besoin que quelque chose d'autre que le fun m'accroche à ma manette. Parce que la légèreté , je t'avoue qu'en 2016, je la retrouve presque uniquement sur... Les jeux Lego (que j'aime beaucoup au passage). :D

(Edit: Oui, bon, j'avais mal lu ce que tu disais sur la légèreté. Mais le fait est que rare sont les jeux légers comme ceux-là et que c'est peut-être un souci. Heureusement d'ailleurs que Sony a sorti son remake de Ratchet & Clank)

pippoletsu

Je te suis aussi sur la légèreté et une certaine forme d'enfance innocente dans les têtes.
FOREVER BLUE SKY IN VIDEOGAMES.