Gravity d'Alfonso Cuarón (2013)

Démarré par Tirry, Juillet 16, 2012, 08:14:56 PM

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glen


Kaji

https://www.youtube.com/watch?v=C4pcg7bXgmU&feature=player_embedded

:leuv: :leuv: :leuv:

Hobes, la prochaine fois que tu critiques un plan séquence de Cuaron, je trouve ton adresse, je débarque chez toi en Jaegger avec Tirry, et ON TE PETE LA GUEULE, ok ? :fou:

glen


Hobes

Citation de: Kaji le Juillet 24, 2013, 08:32:28 AM
Hobes, la prochaine fois que tu critiques un plan séquence de Cuaron, je trouve ton adresse, je débarque chez toi en Jaegger avec Tirry, et ON TE PETE LA GUEULE, ok ? :fou:

:lol:

Je suis pas tout à fait convaincu quand même

Spoiler
Là ça rend bien j'avoue
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Bakappoi


JiHaisse

Je ne suis pas particulièrement emballé et ce plan séquence n'a rien d'exceptionnel.

Enfin ouais c'est dans l'espace, je me bouscule au portillon personnellement, mais il est pas particulièrement charmant je trouve.

Kaji

#21
Chacun sa sensibilité ;). C'est pour ma part très convaincant ; en moins de deux minutes il pose tout ce que promet le film : la tension dramatique, le gigantisme de l'espace, la dérive contemplative.

Et techniquement, vu que tout a été tourné sur fond vert, ça représente quand même une sacrée maestria.

Après, c'est aussi impressionnant parce que c'est annonciateur de ce que sera le vrai plan séquence du film, qui comprendra sûrement cet extrait. Normalement, les 17 premières minutes du film le seront.

Kaji

CitationAs workmen put the finishing touches on the red carpet here in Venice this morning, a throng of press gathered for the first screening of Alfonso Cuaron's Gravity. The film began about 30 minutes after its scheduled start, and as the audience grew impatient for the lights to go down, there were mumblings of "Houston, abbiamo un problema." But once things got moving, the room sat silent, completely engrossed. Sandra Bullock and George Clooney star in the 3D space odyssey that drew loud applause after a tight 90 minutes. It now has folks tossing around words like "astonishing" and "brilliant." The tense sci-fi actioner sees Bullock and Clooney stranded adrift after debris hits their space shuttle. (Bullock also has a lot of alone screen time.) Cuaron, who makes use of his taste for long tracking shots, is being largely praised here in Venice with some now even wondering why the film wasn't in competition. Cuaron has won prizes in Venice before, for 2001′s Y Tu Mama Tambien and for 2006′s Children Of Men. Gravity, co-written by Cuaron and son Jonas, officially opens the festival tonight with director and stars in tow. Warner Bros opens it in the U.S. on October 4; it's also playing at Toronto.

http://www.deadline.com/2013/08/venice-film-festival-gravity-exerts-strong-pull-at-first-screening/#utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

HYYYYYYYYPE :leuv:

Hobes

Je note le 23 octobre dans mon agenda.

Sam

Ca devrait encore passer au Japon quand je reviendrais de mission, cool.

Kaji

Citation de: Hobes le Août 28, 2013, 06:12:37 PM
Je note le 23 octobre dans mon agenda.

CitationUn film « stupéfiant », écrit ainsi Variety, un spectacle qui vous fera « écarquiller les yeux », avec les « techniques digitales les plus sophistiquées au service pour une matière des plus accessibles », « un suspense qui met les nerfs en pelote », « une étude audacieuse de l'extrême isolement », une « vision de l'espace des plus perfectionnées jamais réalisées à l'écran ». Le public va partager l'expérience du Docteur Stone d'une manière déconcertante, « dans un univers sans pitié »... Louant aussi le « charme désinvolte » de George Clooney, la « dignité grave » de Bullock qui, malgré la performance physique, reste émouvante et apporte un combo idéal de « vulnérabilité, détermination et intelligence », avant d'achever ce concert de louanges par la qualité du son (grâce au travail de Chris Munro et Glenn Freemantle). « Quelque part là-haut, Stanley Kubrick et Max Ophuls doivent regarder tout cela avec admiration », conclut Variety...

Même son de cloche du côté du Hollywood Reporter, pour qui Gravity est tout simplement « le film le plus beau et le plus merveilleusement chorégraphié sur l'espace » avec une histoire palpitante et des épisodes « à couper le souffle ». Ce n'est pas un film de science-fiction « au sens conventionnel du terme » (pas d'aliens ni de vaisseaux spaciaux), mais « le spectacle intime d'un homme et d'une femme qui essaient de s'en sortir dans l'un des environnements les plus hostiles », le tout servi par une « 3D exemplaire ». Selon le Hollywood Reporter, Gravity se situerait entre L'Odyssée de Pi et All is Lost de J. C. Chandor, donnant parfois l'impression de se passer sous l'eau. Selon le Hollywood Repoter, Gravity est « un conte sur la survie nécessitant une dose héroïque de résilisance humaine ». Regarder ce film pour la première fois s'apparente à une « merveilleuse secousse cinématographique ».

Indiewire note que la caméra semble « flotter » autour des personnages, et la 3D donne vraiment l'impression d'être dans l'espace. Malgré la bonne performance des acteurs, Gravity, c'est « vraiment le film de Cuarón ». C'est un film « à la technique parfaite », « très intelligemment écrit », et « brillamment dirigé ».

Pour le Guardian, ce film est un « hurlement dans l'immensité à vous couper le souffle », et compare l'épouvante à celle ressentie dans le Solaris de Tarkovski (dont un remake fut réalisé trente ans plus tard par Steven Soderbergh avec George Clooney dans le rôle principal).

:cigare:

Hobes

Je reste méfiant, ils ne font pas mention des plans séquences, c'est louche

Kaji

CitationOn a vu Gravity !

Précision utile : ceci n'est pas une critique dans le détail mais une première impression du film, que nous avons eu la chance de voir la semaine dernière. James Cameron ne ment pas : Gravity est un chef-d'oeuvre. Il l'est en partie d'abord par la surnaturelle performance formelle de Cuaron qui atteint, par ses choix de mise en scène et des technologies pour y parvenir, un degré d'immersion jamais atteint au cinéma depuis... 2001 l'odyssée de l'espace.

Le premier plan séquence de 12'30 (chrono à l'appui) vous propulse dans le vide intersidéral comme absolument AUCUN autre film ne l'a fait depuis le classique de Kubrick. Et le plus dingue, c'est qu'il n'est qu'un hors d'oeuvre au regard de tout l'orgasme visuel permanent de ce film vertigineux (au sens propre et figuré) tout au long de ses 90 minutes.

Mais surtout, Gravity est aussi un chef-d'oeuvre tout simplement parce qu'à partir d'un pitch laissant craindre de ne pas tenir la distance, Cuaron orchestre une symphonie d'émotions viscérales qui vous laissera littéralement sur le carreau en fin de projection.

La terreur, l'angoisse, la jubilation mais aussi, au fil de ce survival suffocant et confondant de beauté, une irrésistible empathie pour l'un des plus magnifiques personnage féminin jamais vu à l'écran : le Dr Ryan Stone, campée par une Sandra Bullock à la performance digne d'un oscar.

Gravity est enfin un chef-d'oeuvre parce qu'en plus de vous couper le souffle et d'instaurer sa tranquille révolution d'image et de son, il reste toujours à hauteur d'homme (et de femme) en assumant jusqu'au bout son statut de thriller et de voyage émotionnel en forme de renaissance. D'ores et déjà un classique, venant à point nommé pour nous rappeler pourquoi le cinéma en salles, dans d'aussi époustouflantes conditions, reste encore une aventure des sens et de l'âme pareille à nulle autre. On en recausera sur Mars d'ici sa sortie. Forcément.

http://www.dailymars.net/on-a-vu-gravity/

Kaji

#28
Gravity : :10:

Ca va faire un peu plus de dix ans que je me regarde des films (au ciné ou non) de manière très régulière et je suis depuis passé par une licence de ciné, mais un film comme celui-là, j'en ai juste jamais vu. :|

S'il y a des bémols à soulever, ça serait pour ma part la musique, qui surligne parfois trop les symboliques. Et le rythme du film, qui, imposé par l'espace, est plutôt mou. Mais bordel, cette claque :mellow: En dehors même de l'énorme plan-séquence qui ouvre le film, c'est un chef d'oeuvre de réa. Cuaron prend le parti de faire de sa caméra un point de vue en apesanteur et agence l'intégralité des déplacements dans ces conditions : ça virevolte, les travelings sont très lents et pas stabilisés. Les acteurs eux ont constamment la caméra très proche de leur visage, fusse-t-elle à l'intérieur de leur casque ou en extérieur pendant qu'ils se déplacent. Et tout ça marche à fond. On regarde un peu hébété un "OFNI" sur deux personnes qui tentent de survivre à l'espace, et malgré le gigantisme du décor, tout est super intime.

Grosse, mais alors grosse prestation de Sandra Bullock. Et la 3D supplante littéralement TOUT ce qui a été fait depuis que les cinés sont équipés. Avatar compris.

Hobes

Chut, mais chut :ofou: Encore quelques jours à tenir.