Godzilla de Gareth Edwards (2014)

Démarré par Hobes, Juillet 17, 2012, 12:01:46 PM

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Yao

Moi ça encore plus égayé ma curiosité et l'envie de le voir ce film !!! (par contre je ne veux pas en savoir plus dessus !! :p)
Ce qui m'a plus gavé c'est de voir le design final de la bête...  :cry2: J'aurais bien voulu le découvrir en salle !
Tu ne peux pas mettre en spoil ta dernière vidéo please ?  :chattriste:

Hobes

#31
Yep sans soucis.

Par contre la bête on la voit sur toutes les affiches :roll2: De dos certes, mais on la voit.

minikenshin

C'est cool je ne vois pas de quoi vous parlez (ou alors j'ai pas percuté), je découvrirais ça en salle  :D

Ryle

Les japonais sur la bête :

CitationDid he get fat?
His neck looks like an American football athlete's.
Is this Sin from Final Fantasy X?
Out of shape Godzilla
He's gone Supersize Me.
That's what happens when all you do is eat and lay around.
Did he gain weight?
He got beefed up from the radiation at Fukushima
Metabozilla...
He's pudgy and cute.
He looks better than the previous Hollywood Godzilla
He's got no neck...
He looks like a komodo dragon

http://kotaku.com/japan-thinks-the-new-godzilla-should-hit-the-treadmill-1569153148

J'aime le Metabozilla :clmdr:

Évitez de cliquer sur la source si vous voulez ne pas voir le Godzilla en question.

Yao

Putain 6 jours...  :leuv: :leuv2: :leuv2:
Je vais me tenter le D-one vu que je ne peux pas aller au sport en ce moment ! :p

Yao

P'tain j'en peux plus là !!! 2 jours !!! Raaahh
Je vais le faire D-one !!! :leuv: :leuv:

Hobes

Je dois attendre de recevoir ma carte Gaumont, sans doute pas avant la semaine prochaine pour moi :(fou:

Ce sera interminable.

JiHaisse

Vous êtes hypés à ce point ? OK ça à l'air drôle et je compte bien en profiter (peut-être en me contentant du Full HD du salon) mais de là à s'en faire dessus. :o

Hobes

Je me dis enfin un film à gros budget potable (du moins je croise les doigts). Par les temps qui court, ça commence à se faire rare.

JiHaisse

C'est quand même pas sinistré comme domaine les films à gros budget même si je peux comprendre l'engouement ! :jap:

minikenshin

T'as oublié "potable" dans ton analyse JiH :D

Mine de rien je l'attends aussi. Je vais surement me laisser tenter un soir :)

Yao

Citation de: Hobes le Mai 12, 2014, 07:14:14 PM
Je dois attendre de recevoir ma carte Gaumont, sans doute pas avant la semaine prochaine pour moi :(fou:

Ce sera interminable.
:wtf: ça existe encore Gaumont ?? :lol:
Ça fait des lustres que je n'ai pas entendu une personne parler de la carte Gaumont !!  :chat1:

pippoletsu

J'avais encore une carte ya une semaine, ils ont une trentaine de salles sur Montparnasse et des multiplexes dans toute la France.

Hobes

Il n'y a même plus que ça. Les petites salles ferment une à une en province pendant que Gaumont/Pathé ouvrent des complexes à tour de bras.

Kaji

Critique d'EcranLarge, et plus particulièrement de Simon Riaux, qui, pour le connaître un peu, est tout sauf facile :

CitationL'attente qui précède Godzilla est à la hauteur de l'évènement. Nanti d'un jeune réalisateur talentueux, accompagné d'un casting éclectique et précédé d'une promotion affolante, le film s'avance impérialement sur un chemin jonché de mines. Emblème d'un cinéma aussi adulé que moqué, figure légendaire d'une saga dont le grand public ne connaît finalement qu'une poignée de clichés, il fallait un miracle pour que l'expérience se différencie notablement des salves continues de blockbusters et de leurs vagues d'effets numériques. Plus qu'un miracle, c'est à la confirmation du talent de Gareth Edwards que nous assistons, l'avènement d'un artiste dont le talent comme la sincérité risquent de terrasser un public qui n'en demandait pas tant.

Premier constat, Gareth Edwards s'inspire avec intelligence des Dents de la mer, décidant de retarder au maximum le dévoilement de ses titans. Et une fois les créatures en action, le metteur en scène s'échine à quasiment toujours conserver un point de vue ainsi qu'une échelle humaine sur les situations apocalyptiques qu'il décrit. Le résultat est littéralement tétanisant, nous permet de retrouver toute la puissance viscérale et symbolique de l'œuvre originale, tout en conférant à Godzilla une aura magnétique, qui irradie chaque scène, quand bien même le monstre en est absent.
De même qu'il retient les monstres jusqu'à son climax tellurique, Edwards aborde le genre auquel appartient Godzilla (le blockbuster de destruction massive) avec une intelligence et une dignité déjà présents dans Monsters, son précédent film, et qui fait cruellement défaut au cinéma hollywoodien contemporain. Point de pornographie du chaos ici, ni de massacre de foules numérisées. L'artiste respecte trop la gravité des évènements qu'il dépeint pour traiter cyniquement du cataclysme qu'il filme. Le métrage ne s'attarde pas complaisamment sur les immeubles détruits, ne jouit pas de l'horreur et cherche au contraire à nous la faire ressentir de plein fouet. La mort n'est pas reléguée au hors champ, menace réellement les protagonistes, se révèle parfois saisissante alors que la caméra s'attarde sur un homme pulvérisé, balayé sans sommation par le Roi des monstres.
Un autre point fort du film est sa gestion des personnages. Si l'œuvre ne prétend pas révolutionner les canons du genre, elle les travaille avec soin. À nouveau, la comparaison avec Pacific RIm est éclairante, nulle trace de side kick indigne dans les parages, tous les rôles se voient conférés une chair et une humanité palpable, à l'exception peut-être d'un Ken Watanabe engoncé dans un rôle en forme d'hommage au Godzilla originel. En revanche, la destinée de la famille Brody s'avère un délicieux mélange de classicisme et de rigueur dramatique. Aaron-Taylor Johnson, tout de fragilité et de colère mêlée est à ce titre un parfait premier rôle, dont la relation avec la Bête devrait faire verser une petite larme aux affiocionados de Miyazaki.
S'il est impressionnant en diable, Godzilla n'oublie heureusement pas de nous divertir et se rappelle que les enfants que nous étions étaient aussi excités qu'effrayés par les créatures qu'ils découvraient à l'écran. Edwards décide de réserver toute sa puissance de feu pour un climax délirant en forme de choc des titans d'une ampleur tout simplement jamais vue au cinéma. L'angoisse disparaît alors au profit d'une euphorie juvénile, dont la maîtrise révèle un art de la mise en scène hallucinant, à mille lieues des tentations régressives de Pacific Rim. Après avoir joué deux heures durant d'un rythme endiablé avec nos émotions les plus fortes, le metteur en scène clôt son récit avec un panache hors du commun, qui lui permet de synthétiser instantanément toutes les influences et aspirations du film. Et Godzilla d'imprimer nos rétines en un plan final dévastateur, où se superposent le monstre, l'icône, le vengeur et le protecteur quasi-mystique d'une Terre menacée par une humanité inconséquente.

EN BREF : On attendait beaucoup de Godzilla et sans doute pas encore assez, tant le film de Gareth Edwards ringardise instantanément la concurrence, tout en s'imposant comme un bouleversant hommage à tout un pan du cinéma populaire.

Sinon à Paris, en dehors du Gaumont Parnasse, y'a 13 autres multiplexes, dont un complexe à Aquaboulevard, et l'autre fameux Pathé Wepler qu'a été le premier cinéma de France à instaurer les sièges Premium, récemment. Donc oui, Gaumont ça existe toujours :ninja: