CitationPour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste. Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...
Parmi les films qui sortent en 2013,
Gravity est sans doute le film le plus couillu en terme de mise en scène . Quand on a vu ce qu'était capable le réalisateur de
Les Fils de l'Homme. On se dit qu'il va certainement pousser encore plus loin ce qui semble être sa marque de fabrique: le plan séquence.
Chris deFaria, le superviseur des SFX chez Warner Bros
(à qui l'on doit notamment les effets de " Sucker Punch"), nous annonce que le film s'ouvrira sur un plan séquence d'une durée de 17 minutes. Toujours selon lui, " Gravity" serait constitué de 156 plans sur deux heures de film.
(NDR: en moyenne un film de deux heures possède environ 1200 plans et un Michael Bay près de 2000 :think2: ) La plupart d'entre eux dureraient "six, huit à dix minutes".
Et histoire de faire encore plus original, DeFaria explique que Cuarón, avec les talents d'Andy Nicholson
(le production designer) et d'Emmanuel Lubezki
(le directeur de la photographie) a travaillé la pré-production du film en le conceptualisant en animation.
"Au lieu de créer des vrais personnages en numérique, nous avons commencé par faire une sorte de film d'animation en image de synthèse, dans lequel nous avons incrusté le visage des vrais acteurs." La difficulté étant de faire coïncider les angles de prises de vue avec les plans tournés numériquement; "En fait, nous avons imaginé le plan sur ordinateur, puis tourné l'action en 'live' pour que celle-ci concorde".
Sandra Bullock et George Clooney :clhi: sont au casting de ce film de SF qui va jouer à fond la carte de l'angoisse.
Sandra Bullock et George Clooney ? tu t'es trompé de topic, faut aller dans la partie films caca.
T'es lourd.
Hmm peut être intéressant, même si Bullock me fait peur :roll2:
Sandra bullock c'est pas très rassurant en effet...
En effet... c'est le petit point noir. Mais je pense qu'elle a de la bonne volonté.
Cuaron voulait (comme tous les réals) Natalie Portman. Mais elle a refusé la proposition (on pouvait pas mettre de doublure sur une scène de 17min non stop... rraa chuis taquin :afrojojo:)
Elle peut surprendre...
Sandra bullock est loin d'être devenue une loseuse, elle a une grosse côte au US, moi j'aime bien.
Et j'ai 100% confiance en Cuaron :leuv:
Alfonso SAIT ce qu'il fait :cool:
Ca doit d'ailleurs etre la seule qui a recu un Razzy Award et un Oscar la meme annee :nerd: (et qui est venue aux 2 ceremonies :laporte: )
CitationEnfin ! Après avoir été maintes fois repoussé, jusqu'à disparaître du planning de sorties de 2012 auquel Warner l'avait initialement attaché, la date de sortie de Gravity, le mini-blockbuster expérimental d'Alfonso Cuaron est donc prévue pour le 4 octobre 2013 aux Etats-Unis. S'il faut d'ores et déjà s'armer de patience pour découvrir ce que nous a réservé le réalisateur des Fils de l'homme, on ne peut que se réjouir que la sortie du film ait quitté son statut d'arlésienne pour embrasser l'horizon du concret, d'autant qu'une période de 9 mois ne sera sans doute pas de trop pour la Warner afin de créer l'événement autour d'un projet aussi précieux qu'atypique...
Pour mémoire, le film raconte l'histoire d'un médecin et d'un astronaute à la dérive dans l'espace après qu'un accident ait endommagé leur vaisseau, et qui n'ont d'autres choix que de s'enfoncer plus profondément dans le vide stellaire afin de s'en sortir...
Tourné en 3D, ayant mis au point une méthodologie de tournage annoncée comme révolutionnaires (dixit Guillermo Del Toro et James Cameron themselves), le film compte à son casting George Clooney et Sandra Bullock, ainsi que le support du génial Emmanuel Lubezki (Les fils de l'homme, Tree of life...) à la photo.
:leuv:
Edit: Effectivement, le post a plus sa place ici :o
Pas de sushis :o
Je pense qu'on est pas mal à avoir hâte de voir ce que le film nous réserve.
Tout à fait :leuv:2:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AOx7dhmd2eE
On a des infos sur le temps qu'ils vont passer à dériver dans l'espace ? Pour savoir s'il va faire dans le contemplatif.
http://www.youtube.com/watch?v=ufsrgE0BYf0&feature=player_embedded
C'est loin octobre.. :(fou:
https://www.youtube.com/watch?v=C4pcg7bXgmU&feature=player_embedded
:leuv: :leuv: :leuv:
Hobes, la prochaine fois que tu critiques un plan séquence de Cuaron, je trouve ton adresse, je débarque chez toi en Jaegger avec Tirry, et ON TE PETE LA GUEULE, ok ? :fou:
putain :leuv:
Citation de: Kaji le Juillet 24, 2013, 08:32:28 AM
Hobes, la prochaine fois que tu critiques un plan séquence de Cuaron, je trouve ton adresse, je débarque chez toi en Jaegger avec Tirry, et ON TE PETE LA GUEULE, ok ? :fou:
:lol:
Je suis pas tout à fait convaincu quand même (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/4/alain_wakbar.gif)
Spoiler
Là ça rend bien j'avoue
Pas mal.
Je ne suis pas particulièrement emballé et ce plan séquence n'a rien d'exceptionnel.
Enfin ouais c'est dans l'espace, je me bouscule au portillon personnellement, mais il est pas particulièrement charmant je trouve.
Chacun sa sensibilité ;). C'est pour ma part très convaincant ; en moins de deux minutes il pose tout ce que promet le film : la tension dramatique, le gigantisme de l'espace, la dérive contemplative.
Et techniquement, vu que tout a été tourné sur fond vert, ça représente quand même une sacrée maestria.
Après, c'est aussi impressionnant parce que c'est annonciateur de ce que sera le vrai plan séquence du film, qui comprendra sûrement cet extrait. Normalement, les 17 premières minutes du film le seront.
CitationAs workmen put the finishing touches on the red carpet here in Venice this morning, a throng of press gathered for the first screening of Alfonso Cuaron's Gravity. The film began about 30 minutes after its scheduled start, and as the audience grew impatient for the lights to go down, there were mumblings of "Houston, abbiamo un problema." But once things got moving, the room sat silent, completely engrossed. Sandra Bullock and George Clooney star in the 3D space odyssey that drew loud applause after a tight 90 minutes. It now has folks tossing around words like "astonishing" and "brilliant." The tense sci-fi actioner sees Bullock and Clooney stranded adrift after debris hits their space shuttle. (Bullock also has a lot of alone screen time.) Cuaron, who makes use of his taste for long tracking shots, is being largely praised here in Venice with some now even wondering why the film wasn't in competition. Cuaron has won prizes in Venice before, for 2001′s Y Tu Mama Tambien and for 2006′s Children Of Men. Gravity, co-written by Cuaron and son Jonas, officially opens the festival tonight with director and stars in tow. Warner Bros opens it in the U.S. on October 4; it's also playing at Toronto.
http://www.deadline.com/2013/08/venice-film-festival-gravity-exerts-strong-pull-at-first-screening/#utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
HYYYYYYYYPE :leuv:
Je note le 23 octobre dans mon agenda.
Ca devrait encore passer au Japon quand je reviendrais de mission, cool.
Citation de: Hobes le Août 28, 2013, 06:12:37 PM
Je note le 23 octobre dans mon agenda.
CitationUn film « stupéfiant », écrit ainsi Variety, un spectacle qui vous fera « écarquiller les yeux », avec les « techniques digitales les plus sophistiquées au service pour une matière des plus accessibles », « un suspense qui met les nerfs en pelote », « une étude audacieuse de l'extrême isolement », une « vision de l'espace des plus perfectionnées jamais réalisées à l'écran ». Le public va partager l'expérience du Docteur Stone d'une manière déconcertante, « dans un univers sans pitié »... Louant aussi le « charme désinvolte » de George Clooney, la « dignité grave » de Bullock qui, malgré la performance physique, reste émouvante et apporte un combo idéal de « vulnérabilité, détermination et intelligence », avant d'achever ce concert de louanges par la qualité du son (grâce au travail de Chris Munro et Glenn Freemantle). « Quelque part là-haut, Stanley Kubrick et Max Ophuls doivent regarder tout cela avec admiration », conclut Variety...
Même son de cloche du côté du Hollywood Reporter, pour qui Gravity est tout simplement « le film le plus beau et le plus merveilleusement chorégraphié sur l'espace » avec une histoire palpitante et des épisodes « à couper le souffle ». Ce n'est pas un film de science-fiction « au sens conventionnel du terme » (pas d'aliens ni de vaisseaux spaciaux), mais « le spectacle intime d'un homme et d'une femme qui essaient de s'en sortir dans l'un des environnements les plus hostiles », le tout servi par une « 3D exemplaire ». Selon le Hollywood Reporter, Gravity se situerait entre L'Odyssée de Pi et All is Lost de J. C. Chandor, donnant parfois l'impression de se passer sous l'eau. Selon le Hollywood Repoter, Gravity est « un conte sur la survie nécessitant une dose héroïque de résilisance humaine ». Regarder ce film pour la première fois s'apparente à une « merveilleuse secousse cinématographique ».
Indiewire note que la caméra semble « flotter » autour des personnages, et la 3D donne vraiment l'impression d'être dans l'espace. Malgré la bonne performance des acteurs, Gravity, c'est « vraiment le film de Cuarón ». C'est un film « à la technique parfaite », « très intelligemment écrit », et « brillamment dirigé ».
Pour le Guardian, ce film est un « hurlement dans l'immensité à vous couper le souffle », et compare l'épouvante à celle ressentie dans le Solaris de Tarkovski (dont un remake fut réalisé trente ans plus tard par Steven Soderbergh avec George Clooney dans le rôle principal).
:cigare:
Je reste méfiant, ils ne font pas mention des plans séquences, c'est louche (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/5/gretel.gif)
CitationOn a vu Gravity !
Précision utile : ceci n'est pas une critique dans le détail mais une première impression du film, que nous avons eu la chance de voir la semaine dernière. James Cameron ne ment pas : Gravity est un chef-d'oeuvre. Il l'est en partie d'abord par la surnaturelle performance formelle de Cuaron qui atteint, par ses choix de mise en scène et des technologies pour y parvenir, un degré d'immersion jamais atteint au cinéma depuis... 2001 l'odyssée de l'espace.
Le premier plan séquence de 12'30 (chrono à l'appui) vous propulse dans le vide intersidéral comme absolument AUCUN autre film ne l'a fait depuis le classique de Kubrick. Et le plus dingue, c'est qu'il n'est qu'un hors d'oeuvre au regard de tout l'orgasme visuel permanent de ce film vertigineux (au sens propre et figuré) tout au long de ses 90 minutes.
Mais surtout, Gravity est aussi un chef-d'oeuvre tout simplement parce qu'à partir d'un pitch laissant craindre de ne pas tenir la distance, Cuaron orchestre une symphonie d'émotions viscérales qui vous laissera littéralement sur le carreau en fin de projection.
La terreur, l'angoisse, la jubilation mais aussi, au fil de ce survival suffocant et confondant de beauté, une irrésistible empathie pour l'un des plus magnifiques personnage féminin jamais vu à l'écran : le Dr Ryan Stone, campée par une Sandra Bullock à la performance digne d'un oscar.
Gravity est enfin un chef-d'oeuvre parce qu'en plus de vous couper le souffle et d'instaurer sa tranquille révolution d'image et de son, il reste toujours à hauteur d'homme (et de femme) en assumant jusqu'au bout son statut de thriller et de voyage émotionnel en forme de renaissance. D'ores et déjà un classique, venant à point nommé pour nous rappeler pourquoi le cinéma en salles, dans d'aussi époustouflantes conditions, reste encore une aventure des sens et de l'âme pareille à nulle autre. On en recausera sur Mars d'ici sa sortie. Forcément.
http://www.dailymars.net/on-a-vu-gravity/ (http://"http://www.dailymars.net/on-a-vu-gravity/")
Gravity : :10:
Ca va faire un peu plus de dix ans que je me regarde des films (au ciné ou non) de manière très régulière et je suis depuis passé par une licence de ciné, mais un film comme celui-là, j'en ai juste jamais vu. :|
S'il y a des bémols à soulever, ça serait pour ma part la musique, qui surligne parfois trop les symboliques. Et le rythme du film, qui, imposé par l'espace, est plutôt mou. Mais bordel, cette claque :mellow: En dehors même de l'énorme plan-séquence qui ouvre le film, c'est un chef d'oeuvre de réa. Cuaron prend le parti de faire de sa caméra un point de vue en apesanteur et agence l'intégralité des déplacements dans ces conditions : ça virevolte, les travelings sont très lents et pas stabilisés. Les acteurs eux ont constamment la caméra très proche de leur visage, fusse-t-elle à l'intérieur de leur casque ou en extérieur pendant qu'ils se déplacent. Et tout ça marche à fond. On regarde un peu hébété un "OFNI" sur deux personnes qui tentent de survivre à l'espace, et malgré le gigantisme du décor, tout est super intime.
Grosse, mais alors grosse prestation de Sandra Bullock. Et la 3D supplante littéralement TOUT ce qui a été fait depuis que les cinés sont équipés. Avatar compris.
Chut, mais chut :ofou: Encore quelques jours à tenir.
Ca vaut vraiment le coup de le voir en 3d? Jusqu'à présent ça a eu plus tendance à me gâcher le visionnage qu'autre chose la 3d, et j'ai pas vraiment envie de me gâcher Gravity.
Je pense que tu te le gâcheras en 2D, honnêtement. Je sais pas si tu te rappelles d'un des premiers plans d'Avatar ? Où Jake Sully se fait réveiller de son sommeil artificiel parce qu'ils arrivent sur Pandora. C'était un des moments les impressionnants d'Avatar au niveau de la 3D, on voyait cette grande pièce toute en longueur, avec les couchettes qui s'ouvraient une à une. Gravity c'est ça, mais pendant 1h30.
Et première fois que je vois ça au cinéma en dehors des pubs Haribo, mais il y a aussi pas mal de jaillissements. Cuaron s'amuse beaucoup avec les débris et autres conneries qui passent dans le champ.
Pour moi c'est donc :9:
Le film est d'une beauté sidérale : les plans sont fabuleux, l'ambiance est fabuleuse, les effets spéciaux sont fabuleux.
Crois le ou non Kaji mais les 12 premières minutes, ces 12 premières minutes... elles m'ont scotché. Ce plan séquence seulement m'aurait suffit, je serais sortie de la salle et j'aurais mis 10. Parce que justement c'est la suite qui m'a "un peu" déçu. Je trouve les enchaînements des événements un peu gros et quelques ficelles un peu trop mise en avant
Spoiler
Notamment cette volonté de dire que c'est une renaissance pour le perso. Je pense à cette image en position foetal pendant bien 30 secondes, le plan fixe sur le bouddha, lorsqu'elle marche et se relève à la toute fin... j'aurais sans doute préféré que ce soit plus suggéré et moins appuyé
Mais dans l'ensemble c'est quand même une super expérience. L'impression de voir un film travaillé comme jamais. C'était un peu ce que je me disais dernièrement, quand est-ce qu'on reverra des films ou le réalisateur s'implique et se soucis du détails autant que certains réalisateurs d'il y a 20/30 ans (je pense à Cimino et d'autres). Là je suis resté scotché devant un tel soucis du détails. Parce qu'au delà de l'histoire que j'ai trouvé un peu légère, y a une esthétique qui n'a, à mes yeux, aucune pareille.
:kritchett:
Je compte aller le voir comme il faut mais pourquoi se toucher la nouille sur un plan séquence? Vous avez jamais vu Orson Welles?
Remarque maintenant que vous l'avez vu je comprends que vous puissiez dire qu'il est très beau mais le hype autour avant la sortie du film? :o
Je parlais du plan séquence parce que c'est une private joke avec Kaji (vu que j'avais pas aimé celui du fils de l'homme, il me tanne souvent avec ça :o).
Mais autant j'ai pu dire que parfois ça peut faire un peu prétentieux, "moi je maîtrise la technique" et que ça n'apporte rien. Là c'est tout l'inverse. Ca dépasse tout ce que j'ai pu voir par le passé. Notamment dans la gestion de la caméra dans un espace bien plus vaste que ce qui se fait en temps normal. On n'est pas dans une pièce, on n'est pas dans une rue, on est dans l'espace. On passe d'un personnage à un autre, on passe d'un plan d'ensemble à un plan rapproché (pour ne pas dire en première personne :sweat:) et tout ça avec une fluidité terrifiante et une photo hallucinante (parce qu'en fond on a la planète terre et parce qu'au premier plan on a les objets en 3D qui te viennent dessus comme les bonbons de la pub Haribo). J'imagine qu'il y a des tas de réalisateurs qui ont fait de très beaux plans séquences, je suis pas là pour dire que c'est le meilleur je n'en ai pas la prétention et si j'aime le cinéma, y a clairement bien plus calé que moi dans le domaine. Mais si j'en ai vu de très beau dans le passé, j'ai en tête celui de Quand passent les cigognes (qui commence en caméra porté) qui donnait un sens à la scène de départ, je ne peux que m'incliner devant celui là. Je pense sincèrement que je ne l'oublierais pas.
Le plan séquence me concernant, c'est surtout un péché mignon. C'est ce que je préfère dans le cinéma, quand c'est réussi. Parce que ça prouve non seulement une maitrise technique, mais aussi de l'espace et de la direction d'acteur. Pas facile de conjuguer le tout, et c'est d'ailleurs là qu'on distingue un vrai plan séquence utile d'une esbroufe. Mais j'admet que j'en fais parfois un peu trop vis à vis de ça.
Sinon, je comprend les défauts que tu soulèves, Hobes. Je parlais de choses surlignées par la musique, mais c'est aussi vrai par l'image, comme le plan final. Seulement, je trouve que l'histoire s'adapte parfaitement à sa réa, en fait. C'est la simplicité de son scénario qui lui permet de faire comprendre au spectateur en un plan ce qui va suivre.
Spoiler
Comme par exemple le plan d'ensemble sur les débris de la navette, et les deux stations spatialles aux alentours : sans un mot, t'as compris ce que va devoir subir Bullock pour espérer survivre.
J'ai rarement été aussi haut sur l'échelle du can't wait.
Oui, ça faisait longtemps pour moi aussi. La déception n'en sera que plus grande :cool:
J'y suis allé ce matin pour le voir en 3D. Un huis-clos spatial d'une beauté hallucinante, toujours intense (un grand merci d'avoir fait un film intense d'1h30 plutôt qu'un film de 2h avec des longueurs). Il n'y a pas de réelle surprise mais c'est tellement bien filmé qu'on "pardonne". Les acteurs sont très bons (alors que je partais avec une certaine appréhension au sujet de S. Bullock).
:9:
:9: aussi, jamais autant ressenti cette impression de rentrer "physiquement" dans un film.. et je rejoins les critiques déjà émises sur la musique qui souligne un peu trop symboliquement par moments, notamment la fin (et cette contre-plongée dégueulasse..). J'ai trouvé Bullock correcte sans plus, enfin elle fait le taff, mais j'ai tellement de la peine pour les actrices surbotoxées qui essaient de faire passer de l'émotion avec leurs masques de cire :|
Aucun maquillage dans le film au fait.
:??:
Citation de: Hobes le Octobre 22, 2013, 10:54:43 PM
Je parlais du plan séquence parce que c'est une private joke avec Kaji (vu que j'avais pas aimé celui du fils de l'homme, il me tanne souvent avec ça :o).
Mais autant j'ai pu dire que parfois ça peut faire un peu prétentieux, "moi je maîtrise la technique" et que ça n'apporte rien. Là c'est tout l'inverse. Ca dépasse tout ce que j'ai pu voir par le passé. Notamment dans la gestion de la caméra dans un espace bien plus vaste que ce qui se fait en temps normal. On n'est pas dans une pièce, on n'est pas dans une rue, on est dans l'espace. On passe d'un personnage à un autre, on passe d'un plan d'ensemble à un plan rapproché (pour ne pas dire en première personne :sweat:) et tout ça avec une fluidité terrifiante et une photo hallucinante (parce qu'en fond on a la planète terre et parce qu'au premier plan on a les objets en 3D qui te viennent dessus comme les bonbons de la pub Haribo). J'imagine qu'il y a des tas de réalisateurs qui ont fait de très beaux plans séquences, je suis pas là pour dire que c'est le meilleur je n'en ai pas la prétention et si j'aime le cinéma, y a clairement bien plus calé que moi dans le domaine. Mais si j'en ai vu de très beau dans le passé, j'ai en tête celui de Quand passent les cigognes (qui commence en caméra porté) qui donnait un sens à la scène de départ, je ne peux que m'incliner devant celui là. Je pense sincèrement que je ne l'oublierais pas.
Bah merci pour cet avis car j'ai détesté
Les Fils de l'homme pour le côté prétentieux de la réal et le plan séquence !
Tu donnes envie ! :p
En oubliant les poncifs assez récurrents du cinéma, ce qu'il reste c'est vraiment cette sensation d'y avoir été, d'avoir vécu l'espace, on ressent l'oppression du vide et de l'absence de gravité de manière très crue et sans chichi...on y est quoi !
Même après le film je ressens encore une angoisse...et comment affronter cette idee de la mort sans rien pouvoir y faire autrement qu'à l'attendre venir sans espoir aucun, sans douleur (?), seul, longuement....brrrrr
Après oui il y a les poncifs dont je parle au début
Spoiler
le sacrifice (celui là est plutôt réussi tout de même, car la disparition n'est pas immédiate), les symboliques sur l'homme dans l'univers (la naissance, l'évolution à la fin avec la grenouille, la sortie de la mer), la phase de retournement de situation (brule mon cosmos ! BRULE, je pense à tous ceux que j'aime), le fait que soit toujours à la limite (syndrome film catastrophe)
peut être y avait il moyen de faire sans, de faire diffèrent...je ne sais pas, peut être est-ce finalement inévitable dans ce genre...
MAIS au final ce qui reste et c'est là l'essentiel c'est cette retranscription de l'espace, juste la meilleur jamais (bien qu'on n'y soit pas allé), un danger permanent, aucun relâchement permis, sans pitié...on ressent vraiment la force, le courage et l'excellence des gens qui y vont et là on se dit...putain c'est vrai, y a vraiment des gens qui y vont...
:9:
A ceux que ça intéresse, il existe un court métrage en lien avec Gravity et réalisé par le fils et co-scénariste du film, Jonàs Cuarón. Ca s'appelle Aningaaq.
http://www.imdb.com/title/tt3277552/?ref_=nm_flmg_act_3
Spoiler
Aningaaq, soit le prénom de la personne avec qui Ryan discute lorsqu'elle est sur le soyouz
Impossible de mettre la main dessus, par contre.
Edit: (http://pics.filmaffinity.com/Aningnaaq_C-605145689-large.jpg)
Je viens de sortir du ciné.
GEANT
On se sent dans l'espace avec Sandra (enfin Ryan).
Le scénario est réaliste et on se dit qu'ils doivent être bien adepte du système D.
Sinon j'ai pas ressentit vos réserves sur l'excès de symbolique, certains que j'avais pas trop remarqué jusqu'à ce que je vous lise.
J'ai pas ressenti de poncifs du cinéma hollywoodien, on a droit aux musiques au bon moment (les "météorites" :bave2:)
Le seul truc qui m'a fait peur se sont toutes les bandes-annonces pour les grosses daubes juste avant (Thor Monde des ténèbres, Hunger Games, le train seul au monde). Ca me rappelle pourquoi je choisis mieux mes films maintenant.
Vu hier aussi, et si vous n'aviez pas fait les remarques, rien ne m'aurait choqué plus que ça, ça passe comme papa dans maman
Citation de: Démiurge le Octobre 27, 2013, 07:06:09 PM
Je viens de sortir du ciné.
GEANT
On se sent dans l'espace avec Sandra (enfin Ryan).
Le scénario est réaliste et on se dit qu'ils doivent être bien adepte du système D.
Sinon j'ai pas ressentit vos réserves sur l'excès de symbolique, certains que j'avais pas trop remarqué jusqu'à ce que je vous lise.
J'ai pas ressenti de poncifs du cinéma hollywoodien, on a droit aux musiques au bon moment (les "météorites" :bave2:)
Le seul truc qui m'a fait peur se sont toutes les bandes-annonces pour les grosses daubes juste avant (Thor Monde des ténèbres, Hunger Games, le train seul au monde). Ca me rappelle pourquoi je choisis mieux mes films maintenant.
Là-dessus, je suis pas totalement d'accord. Et c'est d'ailleurs la seule chose qui m'a gêné dans le film, que je viens de voir.
Spoiler
Bon, le crash de leur navette OK. Ensuite, l'ISS est totalement vide ?! Admettons. Elle arrive dans la station chinoise, et comme de par hasard, celle-ci est sur le point de rentrer dans l'atmosphère ?!!!
Et surtout SURTOUT, il y a une chance sur 1 million que dans les circonstances, sa capsule prenne le bon angle pour rentrer dans l'atmosphère.
Mais bon. j'ai quand même bien kiffé le film hein :tapie: Par contre, je serais curieux de le voir en 2d, voir si la 3D apporte vraiment quelquechose :hmm:
C'est extrapolé mais ça rentre dans le domaine du plausible, ça reste un film avant tout, pas un documentaire.
Oui enfin à ce compte-là, tout est du domaine du possible. En particulier pour mon dernier point.
Mais comme je dis, j'ai bien kiffé le film quand même.
Pas vraiment, mais la capsule de sauvetage doit bien être en permanence réglée pour rentré sur Terre.
La seule chose que les astronautes disent que c'est un peu exagéré est la puissance des débris qui ne fait pas autant de dégâts et le fait que ces stations soient toutes à la même altitude.
Ils n'ont rien reproché à la capsule de sauvetage.
Spoiler
Elle doit être réglée pour "rentrer sur Terre" mais à partir de la station dans son orbite normale, pas à partir d'une station désagrégée déjà à moitié dans l'atmosphère et pas du tout dans l'angle de départ.
Enfin, c'est mon avis de personne qui ne travaille pas à la NASA :miyamoto:
Je te trouves juste tatillon.
Puis ça va, elle est pas encore abîmé lorsqu'elle arrive là-bas.
Et puis ça reste du cinéma, le truc réaliste c'est tout le monde meurt frappés par les débris, THE END
Citation de: Démiurge le Octobre 28, 2013, 02:46:38 PM
Je te trouves juste tatillon.
Puis ça va, elle est pas encore abîmé lorsqu'elle arrive là-bas.
Spoiler
Lorsqu'elle y arrive non, lorsqu'elle éjecte la capsule, si.
@Shin : Je trouve qu'il y avait pas besoin de ça pour que le film soit très très bon. La station chinoise aurait pu juste être "normalement" positionnée et y avait déjà assez de "drama" pour la fin du film.
Ça fait parti du poncif des films de catastrophe dont je parlais, tout se passe de justesse, Hollywood restera à jamais Hollywood
Gravity la realisation est vraiment hallucinante et si on aime l'espace c'est le nirvana tellement c'est fidele.
Rien que les premieres images qui mettent en scene le depannage du telescope Hubble par la navette americaine (chose qui a vraiment ete fait 5 fois malgres que ce soit completement fou comme idée) ca donne des frissons.
Citation de: Gmooron le Octobre 27, 2013, 09:30:34 PM
Spoiler
Bon, le crash de leur navette OK. Ensuite, l'ISS est totalement vide ?! Admettons. Elle arrive dans la station chinoise, et comme de par hasard, celle-ci est sur le point de rentrer dans l'atmosphère ?!!!
Et surtout SURTOUT, il y a une chance sur 1 million que dans les circonstances, sa capsule prenne le bon angle pour rentrer dans l'atmosphère.
les capsules de rentrer dans l'atmosphere ont il me semble une forme qui les pousse a justement se mettre dans cette position naturellement par les contraintes aerodynamiques.
Vu hier, enorme. Du debut a la fin, tres bien maitrise. Pas trop de niaiseries hollywoodiennes. Je laisse la :branlette: sur le realisme aux experts de Houston et Cap Canaveral.
Vu, et c'est :10: sans la moindre hésitation possible. Une de mes plus grosses claques cinématographique ever. La réalisation splendide...le seul film à justifier la 3d... l'impression d'y être...tout a déjà été dit de toute façon. Je considère très sérieusement l'achat d'une télé 3d pour quand il sera dispo :cool:
Sur Gravity,
Spoiler
J'en discutais avec des amis et j'tente du coup d'apporter ici le débat, même si peu ont abordé le sujet, mais le débat sur la simplicité narrative de Gravity n'est-il pas un peu hors de propos ? A longueur d'années les cinéphiles et autres historiens du cinéma rabâchent le manque de surprise, d'expérience nouvelle qu'ils ont en salle. A longueur d'année aussi, ils nous rabâchent à quel point la Nouvelle Vague (oui je caricature mais c'est pour mieux appuyer la suite) a remis en question la manière de faire du cinéma et révolutionné une part de l'industrie (au moins artistiquement), mais toutes proportions gardées, n'est-ce pas ce que fait Cuaròn avec Gravity ? Sous l'apparente simplicité de sa narration et ses symboliques lourdes, et au-delà d'une attraction foraine simplette, c'est une parfaite réflexion sur la façon de faire de cinéma. Le film a des défauts, mais plastiquement, même outre l'immersion, quand, au cinéma, a-t-on en tant que spectateur autant ressenti physiquement une histoire ? On parle souvent, en cinéma comme en Art contemporain, d'interrogation du médium, des manières de s'exprimer via, au-delà des balises. En quoi ce n'est pas le cas ici ? Parce qu'un budget confortable ? Parce que Sandra Bullock ? Parce qu'Hollywood ?
Le House de Obayashi dont on avait déjà parlé sur ce forum est salué presqu'unanimement et porte fièrement son statut de "chef d'oeuvre". Pourtant la démarche est exactement la même, celle de la remise en question des codes cinématographiques. Les peintures et incrustations kitsch des années 70 ont juste laissé place à la 3D et à un fond vert..
Pour moi de toute façon, il n'y a qu'un film sur dix (voir 100) dont la narration est originale et\ou on nne devine pas tout ce qui va se passer. Donc pour être original, autant avoir une narration et une,histoire simpliste et tout mettre dans le grandiose pour le décor et le jeu d'acteur :tanpi:
Citation de: Kaji le Novembre 04, 2013, 09:22:16 AM
Sur Gravity,
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J'en discutais avec des amis et j'tente du coup d'apporter ici le débat, même si peu ont abordé le sujet, mais le débat sur la simplicité narrative de Gravity n'est-il pas un peu hors de propos ? A longueur d'années les cinéphiles et autres historiens du cinéma rabâchent le manque de surprise, d'expérience nouvelle qu'ils ont en salle. A longueur d'année aussi, ils nous rabâchent à quel point la Nouvelle Vague (oui je caricature mais c'est pour mieux appuyer la suite) a remis en question la manière de faire du cinéma et révolutionné une part de l'industrie (au moins artistiquement), mais toutes proportions gardées, n'est-ce pas ce que fait Cuaròn avec Gravity ? Sous l'apparente simplicité de sa narration et ses symboliques lourdes, et au-delà d'une attraction foraine simplette, c'est une parfaite réflexion sur la façon de faire de cinéma. Le film a des défauts, mais plastiquement, même outre l'immersion, quand, au cinéma, a-t-on en tant que spectateur autant ressenti physiquement une histoire ? On parle souvent, en cinéma comme en Art contemporain, d'interrogation du médium, des manières de s'exprimer via, au-delà des balises. En quoi ce n'est pas le cas ici ? Parce qu'un budget confortable ? Parce que Sandra Bullock ? Parce qu'Hollywood ?
Le House de Obayashi dont on avait déjà parlé sur ce forum est salué presqu'unanimement et porte fièrement son statut de "chef d'oeuvre". Pourtant la démarche est exactement la même, celle de la remise en question des codes cinématographiques. Les peintures et incrustations kitsch des années 70 ont juste laissé place à la 3D et à un fond vert..
Pas évident comme question.
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Personnellement je ne vois pas en Gravity une oeuvre majeure justement à cause de sa trame narrative réduite à peau de chagrin. Là ou certains films historiques comme 2001 ont et font les deux (apporter au médium autant artistiquement qu'au niveau de la réflexion), Gravity se cantonne à flatter la rétine (et ce n'est pas peu de choses, certes). Mais dans 20/30 ans, qu'en restera -t- il ? Je me pose sincèrement la question.
J'ai pas encore vu Gravity mais pour ma part un film qui sera un milestone de l'industrie et de son histoire, c'est clairement Avatar.
Si le film lui même ne porte pas forcément de réflexion (et encore, le héros spectateur m lire lui qui devient acteur...) tout ce qu'il brasse (histoire recyclée, technique, question du format) ne restera pas lettre morte.
@Hobes : concernant 2001, sur la réflexion, c'est comment le cinéma peut dépasser et améliorer la littérature sur son propre terrain ?
Exactement. 2001 a transcendé la nouvelle dont il est issu. On se retrouve avec une oeuvre qui a un fond et un sens. Je dis ça en n'ayant pas particulièrement apprécié le film (eh bah c'est du beau). J'arrive à percevoir pourquoi est-ce que ça peut plaire mais je l'ai sans doute vu trop tard. J'imagine qu'en 68, ma réaction aurait été tout autre.
Sinon ce n'est pas bien de lire les spoilers alors qu'on n'a pas vu le film. Encore plus pour un titre qui ne mise pas dessus, tu risques de te faire spoiler les seuls élements qui ont un peu de mérite dans le scénario :o
Nan mais le scénar, dans les films et dans les jeux, je m'en fous. Je me moque de la destination, seule compte le voyage.
Et 2001, c'est pas une nouvelle, c'est un full roman.
C'est inspiré d'une nouvelle d'Arthur Charles Clarke : La Sentinelle.
Citation de: pippoletsu le Novembre 04, 2013, 11:12:38 AM
Nan mais le scénar, dans les films et dans les jeux, je m'en fous. Je me moque de la destination, seule compte le voyage.
Moi aussi mais si je peux avoir les deux, j'en suis d'autant plus marqué.
Oui mais ça a donné aussi un roman, le film au final a peu à voir avec la nouvelle. Après comme le roman est sorti quasi en même temps que le film, et avec de belles différences quand même, on peut discuter de l'oeuf et de la poule.
C'est illusoire la course au non spoil, au cliffhanger de bâtard, à la surprise à tout prix qui ferait la valeur d'un film, livre, série. Ça ramène tout à la dimension du feuilleton radiophonique et à la télé novela.
Hier j'ai revu E.T. de Spielberg.
Aucun rapport avec ce film, mais bon il est vraiment grave E.T.
Au moins il a la décence de vouloir rentrer chez lui.
Citation de: pippoletsu le Novembre 04, 2013, 11:21:02 AM
C'est illusoire la course au non spoil, au cliffhanger de bâtard, à la surprise à tout prix qui ferait la valeur d'un film, livre, série. Ça ramène tout à la dimension du feuilleton radiophonique et à la télé novela.
Je suis tellement pas d'accord mais même pas un tout petit peu. Le scénario participe activement à la réussite d'un film. Il apporte de la tension s'il est bien écrit, il peut nous émouvoir s'il touche notre corde sensible, il peut nous faire nous interroger sur nous même et le monde qui nous entoure si la réflexion est suffisante. Evidemment ça ne suffit pas à en faire un bon film. Il faut aussi que le cinéaste soit suffisamment doué, que les acteurs soient suffisamment crédible, que les décors soient suffisamment travaillés... mais si c'est un tout, le scénario a, à mon sens, une place prépondérante.
Leonarda aime ça.
Je vais enfin tenter d'aller le voir ce soir. Mais il n'y est pas au MK2 Bibliothèque. Résultat je vais devoir aller à l'UGC Ciné Cité de Bercy :/
Sinon y'a le nouveau Pathé à Beaugrenelle qui semble sympa mais il n'ouvre que demain...
Mais je note cette adresse pour la prochaine fois, même si c'est plus long en terme d'accessibilité pour moi.
Y'a pas Gravity au mk2 bibliothèque, sérieux ?
Ce soir non. Demain oui.
Pippo qui est fan de Evangelion , j'ai du mal à croire qu'il aurait aimé le scénario s'il l'avait su d'avance.
Concernant le "scénario" de Gravity, certe il est léger mais c'est pas un problème en ces temps de surcomplication inutile.
Là tout ce qu'on veut c'est une raison pour elle de rentrer sur Terre, on l'a, c'est suffisant.
Mon jugement sans langue de bois en une note ce soir :hautain:
Bon finalement ma note je la mettrai demain.
Je suis partagé sur certains points :hmm:
On a pas dit qu'on était contre les notes ici ???
Pour les jeux vidéo peut-être :hautain:
Bon, finalement c'est :8: pour moi.
Au niveau artistique le film est une réussite. La 3D, pour une fois est bien utilisée, les musiques sont sympa, le silence de l'espace est magnifique, le plan séquence est une réussite. Les acteurs sont bons, ils font le job.
Par contre, l'histoire j'ai eu plus de mal, et je n'arrive pas à retirer ça du film, vu que c'est important pour un film. C'est un peu l'histoire de la chienne de vie de Ryan. Tout ce qui peut arriver de mauvais, elle l'a. Ca fait limite trop.
Je passe les choses peu réalistes à mon goût, après je ne suis pas ingénieur à la NASA, mais y'a des points qui me paraissent pas réalisables.
Mais vraiment, ça vaut le coup de le voir au cinéma, même si décidément, je n'aime plus l'UGC Ciné Cité de Bercy...
Trop de gens qui y mangent des chips bruyamment ?
Avec de la morve...
Bah en fait c'est que quand tu es habitué à l'espace et aux sièges du MK2 Bibliothèque (oui, je dis toujours Bibliothèque, car je ne suis jamais allé dans les autres donc je ne sais pas si c'est pareil), ben Bercy fait tout petit. Tu es serré et les sièges sont étroits. Vu que tu payes le même prix qu'au MK2, c'est un peu dommage. Mais j'ai eu des lunettes à 1€ pour la 3D :jospin:
Après les gens qui toussent les uns après les autres pendant le plan séquence silencieux, ça à la limite, c'est partout pareil.
Citation de: Démiurge le Novembre 06, 2013, 03:12:43 PM
On a pas dit qu'on était contre les notes ici ???
Sur le futur/utopique site oui. Sur le forum tout le monde fait comme il lui sied.
Le vrai fléau des cinémas c'est les mecs qui tapotent sur leur smartphones avec luminosité au max.. Récemment j'en ai eu un comme ça un peu devant moi sur la gauche, impossible de ne pas être illuminé, il a stoppé assez vite heureusement, mais putain j'étais à deux doigts de lui prendre des mains et de le balancer.
Ou ceux qui commentent tout, mais avec un niveau sonore comme s'ils étaient dans leur salon.
Quoi je,ne suis pas le seul a avoir des problèmes avec le comportement des gens :??:
Bon par contre, je suis le seul raciste.
Sinon j'avais expérimenté le ciné avec place double et bouteille de vin cest sur que ca change du ciné,cheap tout serré :jospin:
Citation de: glen le Novembre 06, 2013, 04:22:16 PM
Le vrai fléau des cinémas c'est les mecs qui tapotent sur leur smartphones avec luminosité au max.. Récemment j'en ai eu un comme ça un peu devant moi sur la gauche, impossible de ne pas être illuminé, il a stoppé assez vite heureusement, mais putain j'étais à deux doigts de lui prendre des mains et de le balancer.
j'ai eu ça à Gravity justement, juste à ma droite ^^
Je l'ai laissé faire juste une fois...à la deuxième je lui ai dis d'arrêter :viking:
Vu, je comprends pas tout le foin autour. C'est beau, y a de belles musiques, mais qu'est-ce que je me suis fait chier... et le côté "si un truc peut merder alors ça va merder" est super relou à force.
C'est le côté que tout ce qui peut arriver de pire arrive que je reproche aussi au film.
Au fait Kaji, concernant la question que tu avais soulevé vous en êtes arrivé à quelle conclusion de votre côté ?
Par rapport à la révolution du cinéma qu'il peut faire ?
Bah, au niveau du vécu, de tout ce qu'on ressent en regardant le film, oui, il apporte énormément de choses positives et la 3D est vraiment bien utilisée, ce qui renforce l'expérience.
Par contre, l'absence de narration me bloque réellement. C'est trop simpliste pour moi. Du coup, ça me gâche un peu le film.
Après, j'avoue, si jamais le film avait eu un scénario plus poussé, ça m'aurait peut-être empêché de vivre à fond l'expérience proposée par Cuaron. Et sur ce point, je pense qu'il a du sacrifier un peu la narration pour laisser éclater l'expérience.
C'est pour ça que j'ai quand même mis :8:, ne plombant pas trop la note juste parce que le scénario est léger, car au final, on ne s'ennuie pas, grâce au côté artistique.
Ouais enfin un film qui en met plein la gueule techniquement, qui est en 3D (que j'ai pas trouvée ouf à titre perso) et qui délaisse le scénar, si je veux en voir un perso c'est au Futuroscope que je vais. Pour du cinéma je trouve ça insuffisant.
Ben justement, je ne suis pas d'accord sur ce point.
Là tu vis l'expérience tout en sachant que c'est un vrai film, pas une animation pourrie dans un parc d'attractions.
C'est plus que ça et la légèreté du film au final, ben ça passe car tout ce qu'il y a autour est tellement réussi que ça permet d'être plus indulgent.
Même si oui, le scénario est léger.
Après, je peux comprendre ton avis, car en sortant j'étais vraiment entre deux eaux. J'étais déçu par le scénario, mais le wouaw à côté était tel que ça compensait.
Je comprendrais jamais les gens qui réduisent un film à un scénario, un jeu à son scénario, ou une chanson à ses paroles.
J'en sors, je rejoins l'avis de tout pisse-froid à savoir que le film est pas reposant du tout, tu prends une grosse giffle, t'es balloté de partout, vraiment un plaisir.
En revanche le reste est plus proche d'Armaggedon que de 2001.
Je pense vraiment que je le reverrai plus, d'abord parce que les conditions de mon visionnage seront difficiles à réunir à nouveau (cf. plus bas), et puis parce qu'en dehors de l'indéniable stupéfaction devant les effets spéciaux il ne reste pas grand chose.
Mais c'était un plaisir à voir.
Sinon je l'ai vu en Dolby Atmos, pour rappel c'est 50 enceintes dans la salle du plafond au mur. Dès le jingle de l'installation tu comprends que tu vas morfler :leuv:
Voir un autre film grand spectacle sans cette installation va paraitre bien fade.
Anningaaq, le court dont on parlait qui raconte l'échange entre Ryan et la terre, vu de terre, visible ici :
http://www.hollywoodreporter.com/news/gravity-spinoff-watch-side-sandra-657919
Citation de: Ashura le Novembre 08, 2013, 10:28:43 PM
Ouais enfin un film qui en met plein la gueule techniquement, qui est en 3D (que j'ai pas trouvée ouf à titre perso) et qui délaisse le scénar, si je veux en voir un perso c'est au Futuroscope que je vais. Pour du cinéma je trouve ça insuffisant.
Tu peux trouver la 3D pas ouf. Perso je m'attendais à "mieux" aussi en sortant de la salle.
Mais après réflexion là où la 3D est géniale dan ce film c'est qu'elle y est tout le temps présente mais que tu ne t'en rends plus compte. Ce n'est pas comme les autres films dit "3D" qui ont avoir 3 scènes où ils vont pousser le concept pour dire "Hé vous avez vu !". La 3D ici est plus subtile et donc mieux utilisé à mon goût.
En ce qui concerne le scénario, j'ai envie de dire que c'est la même chose dans la plupart des films d'actions. Alors pourquoi critiquer ce film sur ce critère !
Ma principale critique sur le film est que je trouve qu'il y manque 20 minutes d'introduction afin de comprendre la psychologie des persos, leur vie à bord du vaisseau, ... Un film plus "Hollywoodien" aurait ajouté des acteurs (et donc des scènes), à Houston par exemple, afin d'ajouter un effet dramatique à la situation. Mais c'est aussi du déjà vu (Armageddon est un bon exemple).
Au final, on s'en fout un peu des héros du film parce qu'on ne les connait pas.
Spoiler
Clairement si ce n'est pas Clooney qui joue, on s'en foutrait qu'il meurt.
Après c'est mon avis. Chacun le sien :)
Techniquement, je mets un :10:
Global : :8:
Justement ca tuerai le film, eux ne se connaissent pas non plus et font connaissance au milieu de l'espace cest classe...
J'ai bien aimé ce côté justement moi, l'espace comme scène théâtrale avec la règle des 3 unités (action, temps et lieu)..
Spoiler
presque dommage le retour sur terre à la fin du coup, un simple message radio qui signale qu'elle a été récupérée (ou non), ça l'aurait fait
Glen, d'accord avec toi pour ton spoiler. Ca aurait été plus "magique" !
Luch, ne te trompe pas, j'ai adoré le côté minimaliste du film. 2 acteurs + 3 voix off suffisent. Et c'est génial de voir ça de nos jours.
Après ce film n'est p-e pas fait pour tout le monde. La majorité des spectateurs ne sont pas comme toi ou moi.
Quand moi je m'extase devant la technique, l'image et les plans séquences magnifiques, mes collègues de boulot parlent des "problèmes" du scénario.
Et par contre ils aiment fast and furious non ?? ;-)
mais moi aussi j'aime fast & furious :sweat:
C'était juste un trolilol, moi aussi j'ai vu le 6 au ciné, pas par choix, mais plus effet de groupe. Cest divertissant mais pas du tout minimaliste ( obvious is obvious)
Citation de: luch78 le Novembre 22, 2013, 06:53:35 PM
C'était juste un trolilol, moi aussi j'ai vu le 6 au ciné, pas par choix, mais plus effet de groupe. Cest divertissant mais pas du tout minimaliste ( obvious is obvious)
oui oui j'avais compris :)
Et oui, ils préfèrent surement F&F !
Mais pas Pacific Rim par contre car pas du tout "classique"
Gravity : Honest trailer :nerd:
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VzzLngXfCcI
Les posters qu'avaient imaginé Alfonso Cuaron et Framstore, le studio de post-production :
http://framestoreart.com/2014/03/11/gravity-poster/
(http://framestoreart.files.wordpress.com/2014/03/framestore_gravity1.jpg)
(http://framestoreart.files.wordpress.com/2014/03/framestore_gravity2.jpg)
(http://framestoreart.files.wordpress.com/2014/03/framestore_gravity3.jpg)
(http://framestoreart.files.wordpress.com/2014/03/framestore_gravity4.jpg)
J'aime beaucoup la dernière ligne.
Première ligne, image centrale, c'est un spermatozoïde qui va rentrer dans l'ovule.
Shin sort de ce corps.