Annoncé aujourd'hui. Ce sera donc le nouveau film de Jodo après La Danza de la Realidad, dont ça se veut d'ailleurs la suite directe. Jodorowsky y explorera ses années de jeunesse, années décisives selon lui puisque c'est à ce moment qu'il a défini le principe qui régit depuis sa vie : la poésie.
Et probablement autant par envie de liberté créative que par manque de soutien des producteurs (Michel Seydoux, shame on you), il a décidé de financer le tout via KickStarter. Me concernant, je vais pas tarder à craquer le PEL. J'imagine que Pippo en fera autant. :o
L'affiche :
(http://www.poesiasinfin.com/kickstarter/ex/img/poster_s.jpg)
Le KickStarter : https://www.kickstarter.com/projects/276667448/jodorowskys-new-film-endless-poetrypoesia-sin-fin
Et la traduction du KickStarter, pour les feignants : http://www.poesiasinfin.com/kickstarter/fr.php
Je n'ai pas encore parcouru le Kickstarter mais ce n'est pas une somme vraiment dérisoire 350,000$ pour un film ? A moins que ce soit/ne devienne un court-métrage ?
Bof, c'est un film de Jodorowsky. Ca pourrait se résumer à un savant mélange de personnes de sa famille, d'amis, et de figurants handicapés. 350.000$ ça va, d'autant que ça va se tourner comme d'habitude, au Chili. :D
C'était combien le budget de la Danza de la Realidad?
Renseignement pris, 3 millions. :ouch:
Oui, bon, on va dire qu'il va optimiser au mieux.
La Danza de la Realidad avec sous titre français gratuitement et légalement par là :
https://vimeo.com/122699238
Le mot de passe : poesiesansfin
C'est Jodorowsky himself qui a donné le lien sur Twitter : https://twitter.com/alejodorowsky
Et ça vaut le coup d'oeil ?
Il faut être conscient que c'est très particulier (je dirais même barré, tout est fantasmé), qu'il n'y a pas de fil conducteur et que c'est une oeuvre très personnelle (semi auto-biographique, Jodorowsky raconte son enfance en s'y intégrant). Donc c'est très (très) clivant. Personnellement j'ai été assez dérouté mais c'est le genre de film qui reste.
Pippo et Kaji en parleront mieux que moi eux qui ont adoré.
Difficile, t'as tout dit. Derrière, il faut juste ou non adhérer à l'univers de Jodorowsky.
Un univers barré, poétique et totalement perché, mais aussi très auto-centré et égotiste. Le fait est que ses propositions ont toujours été très singulières et que c'est ce qui fait leur force, poétique et de propos. Ca ne ressemble à rien d'autre ou alors difficilement et ça s'échine régulièrement à mettre en valeur les minorités, voire les rebuts : amputés des membres, nains, drag queen, trisomiques...
Cela dit, ça reste et ça a toujours été TRÈS accessible. Son cinéma même lors de ses morceaux initiatiques, a toujours était ludique à mon sens.
Je dirais pas difficile. Je dirais juste unique, sans le moindre équivalent. Si vous êtes cartésiens, essayez pour voir jusqu'où on peut bousculer votre logique et votre confort.
La Danza de la Realidad est mon dernier grand moment de ciné, j'ai pleuré, énormément pleuré.