Sporting Club de Bastia : Le club favori de Frédéric Thiriez

Démarré par pippoletsu, Mai 10, 2012, 11:23:01 PM

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Figa

Merci les pigistes keurses de sofoot :hahacorse:

pippoletsu

Sinon dans la série "LES CHOSES BIZARRES DE LA JUSTICE A DEUX VITESSE", on risque de se retrouver avec un HUIS-CLOS PARTIEL, notre tribune "populaire" vidée pour un match.
Bien ou bien ? ^^

Figa

C'est quand même plus adapté qu'un match sur terrain neutre à cause d'une pleureuse de Guinguamp

pippoletsu

#33
Sinon un peu de choses belles et bonnes, Fred Hantz
http://www.lepays.fr/sport/2012/08/09/frederic-hantz-a-bastia-on-m-a-fait-confiance
Citation
En pleine idylle corse depuis deux ans, Frédéric Hantz, passé du National à la Ligue 1 avec Bastia, décrit, avec une sincérité plaisante, un quotidien qui donne envie, avant l'ouverture du championnat, samedi (21 h) à Bonal, chez un club sochalien où il avait été congédié en décembre 2007.

Adulé un jour, détesté le lendemain. Ou vice-versa. La carrière d'un sportif, d'un entraîneur aussi, est ainsi faite. Frédéric Hantz, né aux yeux du grand public par une aventure, pleine de fraîcheur, en Coupe de France avec Brive en 2004, a, dans le domaine, tout connu.

Des cicatrices, qu'il garde avec pudeur, l'homme en a tiré une force. Il l'a utilisée, avec à-propos, pour partager cet élan fou à Bastia, passé en deux ans du bourbier du National à l'effervescence de la Ligue 1, où Bastia, ce club si atypique, a certainement plus sa place. En Bastiais d'adoption, Frédéric Hantz, toujours aussi ouvert, dresse un état des lieux prometteur.

    Frédéric Hantz, à deux jours du grand départ en Ligue 1, l'état d'esprit général est-il à l'excitation ?

    Non, non..., on est plutôt dans une préparation sereine. Pas d'excitation donc, mais plus de l'appréhension je dirais. Elle est liée à la découverte de la Ligue 1. D'ailleurs, moi, à mon niveau, je vais plus loin que ce premier match à Sochaux. Je raisonne plus en termes de cycle. Je regarde donc les quatre premiers matches. Pour moi, il nous faudra ces quatre matches pour nous jauger. Le premier match, c'est toujours particulier, il y a une appréhension normale, mais il faudra aller un peu plus loin que ça.

    Jugez-vous votre équipe prête ?

    Non... pas totalement. D'un côté, on va dire qu'il y a beaucoup de motifs de satisfaction. Surtout au niveau de l'application et de l'investissement du groupe. Tout cela suit deux saisons très accomplies, avec deux titres de champions à la clé. Mais parallèlement à ça, on a des recrues qui ont signé tard, et qui ne sont donc pas encore bien calées, ce qui est logique. Je pense qu'il faudra un peu de temps, pour que l'on soit vraiment bien.

    À Bastia, l'attente doit quand même être immense, non ?

    Oui, c'est sûr. Elle se situe surtout au niveau des supporters. Pour vous dire, nous avons 8500 abonnés à Furiani. C'est le record historique du club. Quand il était à l'époque en Ligue 1, la moyenne était de 2000 abonnés. L'attente, elle est surtout autour du premier match à domicile, contre Reims. Les gens attendent ça. Ce sera différent à Sochaux. C'est à Furiani que l'on sentira la grosse dynamique qu'il y a ici.

    Justement, est-ce que, débuter à l'extérieur, n'est pas un moyen de justement évacuer un peu cette pression ?

    Non, franchement, on le regrette. Pour être franc, on avait fait la demande, comme les deux saisons précédentes, de débuter à domicile. Je préfère personnellement, même si je sais que nous ne sommes pas nombreux dans ce cas. Notre vœu n'a pas été exaucé. Mais en tout cas, on n'a pas choisi d'aller à l'extérieur (sic), ni à Sochaux, qui doit être une des équipes les plus en avance par rapport à cette reprise en Ligue 1.

    Si vous aviez à définir votre groupe, que diriez-vous ?

    Je dirais un mélange assez hétéroclite au départ. Parce que nous avons d'un côté pas mal de garçons de plus de 30 ans. C'est un choix volontaire, car j'estimais indispensable que, pour cette arrivée en Ligue 1, il y ait des garçons déjà aguerris à ce niveau. A côté de ça, la plupart va découvrir la Ligue 1. Sur 23 joueurs, il n'y en que cinq ou six qui l'ont déjà connue. Donc, a priori, ce n'est pas forcément homogène, et ce n'est pas encore huilé. Mais vous savez, le juge de paix reste la compétition. Là, on est plus sur des tendances, des discussions d'avant-saison. Maintenant, je l'ai toujours dit, il existe un fossé entre le National et la Ligue 2 et un abîme entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Je ne dirais pas qu'on est là pour apprendre, mais presque. À Sochaux, cela ne nous empêchera pas d'être ambitieux.

    Quand on vient de connaître deux saisons extraordinaires, avec deux titres de champion, qu'on a la ferveur derrière et que l'on s'appelle Bastia, rêve-t-on secrètement d'être la bonne surprise de la Ligue 1 ?

    Ouais, on le souhaite tous quelque part. Moi, je l'ai dit aux joueurs : j'attaque cette saison en étant prêt à tout. Un entraîneur peut mettre en place plein de choses, mais il y a toujours plein de paramètres extérieurs, et quand même les adversaires (sic). Et puis, en Ligue 1, la surexposition médiatique est un facteur nouveau, à maîtriser. Encore une fois, nous sommes prêts à tout. Pour un promu, je pense que l'on dispose d'un groupe intéressant. Il y a beaucoup d'éléments qui sont intéressants, mais il y a aussi ces interrogations sur l'expérience. J'ai déjà insisté sur la concentration, pendant 90 minutes, que les joueurs devraient avoir cette saison. Vient ensuite le spectacle, parce qu'avec la crise que le foot connaît, c'est quelque chose d'important. Sur les quatre premiers matches, ce qui est sûr, c'est que nous continuerons sur le créneau que nous avons eu ces deux dernières saisons : à savoir jouer.

    La dernière fois que Sochaux avait rencontré Bastia (NDLR : début janvier, en 32es de finale de Coupe de France, les Corses avaient étrillé les Doubistes 4-1), le FCSM n'avait pas existé et vous aviez rayonné dans le jeu. Samedi à Bonal, on revoit donc le même Bastia ?

    Ce que je sais, c'est qu'on devrait voir un match vivant. Sochaux et Bastia arrivent dans le même état d'esprit, avec l'envie d'être conquérant. On veut offrir du spectacle et, bien sûr, on espère toujours gagner. Le plus important, c'est de ne pas jouer ce match petit bras.

    Au-delà du Sporting, tout le football corse est dans une dynamique incroyable avec des accessions en pagaille. Sur l'Île de Beauté, comment l'explique-t-on ?

    Il y a plusieurs éléments. Le premier, il faut être franc, c'est un concours de circonstances qu'on a du mal à expliquer. Le deuxième, plus rationnel, c'est qu'avec l'évolution du professionnalisme, on comprend pourquoi c'est différent ici. Le jour du match par exemple, le joueur, l'entraîneur, le dirigeant, le bénévole et le supporter sont tous unis derrière l'équipe pour battre l'adversaire. Ça, on ne le retrouve pas partout et cela donne des points sur une saison. Et puis, il y a aussi l'évolution des structures. Les clubs ont progressé, parce qu'il y a de bons présidents, qui se sont inspirés de ce qui se faisait sur le continent. Au niveau des stades, des structures humaines, beaucoup de choses ont été faites.

    Parlons de votre réussite personnelle depuis deux ans. Lorsque l'on est viré de Sochaux et du Havre, a-t-on un esprit revanchard au moment de recevoir, en mai dernier, le trophée du meilleur entraîneur de Ligue 2 ?

    Très sincèrement, non. Pas revanchard. Il y a de la fierté, c'est sûr. Celle d'avoir su garder un cap, malgré les difficultés ou certaines expériences pas réussies. Je suis très à l'aise par rapport à tout ça. Il ne faut pas se leurrer, la réussite d'un entraîneur dépend d'un environnement, de la confiance qu'il reçoit de ses dirigeants. Je connais la réussite à Bastia, parce que l'on m'a fait confiance pour mettre en place mes idées. Si je me reconnais un mérite, c'est que j'ai su faire preuve d'intégration. Cela a toujours été le cas, mais sans doute un peu plus ici. Quand tu es licencié, tu as bien sûr de l'amertume, mais cela ne dure pas.

    Sochaux est donc oublié...

    En y réfléchissant bien, je pense que, lors de mon passage à Sochaux, tout le monde n'était pas prêt. Le club sortait d'une saison exceptionnelle en Ligue 1. Il y avait aussi eu la Gambardella. Rebondir après ça est toujours très difficile. D'une certaine manière, Mecha (NDLR : Mecha Bazdarevic) a connu la même chose que moi la saison dernière. En fait, tu as l'impression d'être une coquille de noix sur une plage en pleine tempête. Et il n'y a pas grand-chose à faire. À Bastia, j'ai eu la chance d'arriver sur une terre fertile.

    Pour finir, le Paris Saint-Germain finira-t-il champion ?

    Aucun pronostic ! Je trouve que ça ne sert à rien. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est bien pour la Ligue 1, car Paris est la capitale. Le seul truc qui est dommage, c'est que Paris investit à l'étranger et ne fait pas rentrer d'argent en France. Pour ce qui est du titre, je n'en sais rien et puis bon, je m'en fous (rires). Je n'ai rien à souhaiter aux autres. En ce moment, j'ai juste à me focaliser sur mon équipe.
[/pre]



/KESKYA/

La seule chose qui nous intéresse à Paris, ce sont les 6 points qu'ils vont nous donner :cool:

Figa


Spike Spiegel


glen

Putain le couplet sur les meufs, un pote m'a sorti le même y'a 2 jours :mdr:

Bakappoi


pippoletsu


Ashura

Argumente, cet article a au contraire l'air très crédible.

Hobes

pippo pratique l'omerta jusqu'ici sur le forum.

pippoletsu


Ashura

D'un côté des faits argumentés, de l'autre des phrases faussement mystérieuses. J'ai choisi qui croire.

pippoletsu


Pougli Kun

Woké encore des débiles pour qui drogue = dépravé et qui s'tapent 4L de Ricard par week end :sarcastic: