Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate (3DS)

Démarré par Ryle, Août 30, 2012, 03:40:39 PM

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Hobes

D'après mon frère, quand un ennemi est mort il devient légèrement rouge donc tu le vois et tu sais quand arrêter de le taper.

pippoletsu

Nan, c'est quand ça touche qu'il devient rouge.
Quand il est mort il devient argenté et si tu presses R à ce moment là, t'as un finisher.

On finit par s'y faire, mais ça reste tjs un peu flottant comme gestion, sachant que 2 coups d'arme de support tuent l'ennemi.

Le fait qu'il puisse continuer leur pattern d'attaque alors qu'ils prennent des dommages, c'est pour t'obliger à penser défense et parade, mais franchement à part en difficulté HARDCORE (donc avoir fini le jeu 1 première fois), c'est pas trop traumatisant.

D'autant plus que, et là la démo n'avait pas menti, c'est vraiment instancié, quand tu dois combattre, tu n'as que ça à faire, c'est que sur du plat et t'as pas à penser aux plateformes (hors des QTE de l'enfer, mais pour une fois "logique"). Il y a des situations bien pensées en fonction de la vague d'ennemies qui arrivent et qui t'obligent à ne pas jouer bourrin, mais ça manque quand même pas mal de spontanéité.
En terme de plateforme, quand tu as tous les pouvoirs de chacun des persos, tu peux la jouer speed run, les commandes répondent franchement bien et il y a de la place pour l'inspiration et la création disons. Mais pour en arriver là, faut avoir déjà fait le jeu en entier sur les voies tracées...

Sans trop en découvrir, on peut dire que le feeling du jeu est vraiment très proche de celui des épisodes PS2 et Xbox, enfin surtout Lament of Innocence, qui avait été unanimement conspué car relativement chiant mais intéressant (pour les fans) à faire à 100% (car c'était la genèse de la timeline originale).

Nono

Mais tu le conseilles à qui ce jeu au final ?
Aux fans hardcore qui veulent tout savoir sur la saga ?

Car à part son effet 3D vraiment bien foutu, au niveau du gameplay, ça a l'air quand même chiant (sauts lunaires, manque de sensations)

Et je vous arrête de suite, ce n'est pas parce qu'il est sur 3DS que je le trouve chiant, j'aime beaucoup les Castlevania donc la démo m'a déçu car je comptais le prendre.

pippoletsu

#33
Les sensations en combat, tu les trouves dans les combats de boss, tu sens que ça a été fait pour ça. Les combats contre Gabriel (j'en dis pas plus) ont quand même une pêche d'enfer (surtout en hardcore c'est vrai, mais de base ya de quoi s'amuser). J'ajouterais que même si on change de perso au cours des histoires (structure bien pensée mais peu exploitée malheureusement), il y a une montée en puissance qui fait plaisir. Et je finirais sur les combats en disant qu'il y a un level max, qui correspond au fait de faire le jeu à 100% en fait, du coup le jeu tue dans l'oeuf (et vous savez à quel point je valorise ce genre de chose) toute tentation de grosbillisme. :jospin:

La jouabilité est je le répète PARFAITE, c'est à dire que s'il t'arrive une couille, c'est ta faute et uniquement ta faute, le jeu sachant se montrer punitif si tu fais qq chose de pas prévu tant que tu n'as pas les capacités. Pour autant , tu peux te récupérer d'un saut loupé, même si c'est pensé au mm (ceux qui ont joué à Métroid Fusion comprendront le concept avec auto prise des bords de plateforme et tout).

C'est un assez bon jeu d'action plateforme, pour qui voudra le faire à 100% (même si les trucs cachés ne sont que des améliorations de vie/magie/arme de jeu, rien au niveau de l'histoire comme on pouvait trouvé dès Simon's Quest quoi...), C'est très bien pensé pour le format portable (BCP de checkpoints, même trop parfois  :ofou: ).
Après pour les fans, c'est assez compliqué... Faut voir la position de chacun sur Lament of Innocence, Curse of Darkness et les épisodes N64. C'est pas un IGAvania, c'est pas un "classique" (vous le mettez où Simon's Quest ?), c'est la nouvelle voie prise par Mercury Steam, vous pouvez très bien ne pas vouloir la suivre.
Moi, j'ai accepté le reboot, j'en ressors avec une impression mitigée, mais c'est pas aussi mauvais que la démo me le laissait penser.