Les jeux qui vous ont marqué

[Ashura]

J'étais en train de me faire la liste sur senscritique et je crois pas qu'on ait eu de topic pour ça. Par jeux marquants j'entends pas forcément les meilleurs auxquels vous ayez joué, même si c'est souvent lié.

La frontière entre les jeux que j'évoque et ceux du topic de pippo est pas forcément évidente, mais ma conception de "marquant" est pas forcément la même. Je pense plutôt aux jeux qui, quand vous les avez terminés, vous ont laissé une boule dans le ventre, une mélancolie qui vous faisait regretter que ce soit terminé. Un sentiment assez bien résumé par cette chanson:



Forcément le RPG est le genre qui s'y prête le mieux, à titre perso si je devais n'en retenir que 5 ça serait:

- Suikoden. Premier RPG, gros scénar, persos attachants... énorme sensation de vide une fois le jeu terminé, heureusement il fait partie de ces rares RPG à avoir bénéficié de suites directes, que je mets évidemment toutes dans le lot.

- Skies of Arcadia: pareil, un univers génial, le plaisir de se balader un peu partout, des musiques inoubliables.

- Final Fantasy 7: encore un RPG mais il incarne à la perfection tout ce qui rend un jour inoubliable à mes yeux.

- Shenmue 2: pas forcément la peine de revenir sur les qualités du jeu, mais la féérie absolue des dernières heures avec Shenhua rend l'expérience inoubliable.

- 9 Hours, 9 Persons, 9 Doors: la dernière grosse gifle en date, qui m'a incité à faire cette liste. Persos attachants, mais qui prennent en fait toute leur ampleur dans les 2 dernières heures de jeu, avec en apothéose la musique bien poignante de l'énigme finale, qui colle juste parfaitement au moment.

[Bakappoi]

oh putain j'avais en tête une idée de topic presque similaire 

mais pas exactement la même chose, ca va

je vais laisser celui là faire son temps avant de lancer le mien.

[Hobes]

En fait les jeux qui m'ont marqué sont indubitablement les jeux que j'ai préféré :

- Shenmue 2 : Comme toi, la magie des dernières heures avec Shenhua mais il y a tellement d'autres moments mémorables... la fuite de Lan Di sur les toits :(fou: ou l'entrainement avec Xiuying :love:

- Total Annihilation : Parce que c'était la première (et dernière ?) fois qu'un jeu me faisait prendre conscience à quel point j'étais en train de vivre un moment unique, de jouer à un jeu charnière, un jeu révolutionnaire, un jeu qui allait au delà tout ce qui avait été fait et pire encore, tout ce qui se fera par la suite (car aucun jeu, hélas, n'a repris la formule... même Planetary Annihilation se veut moins ambitieux alors qu'on parle de la "suite" d'un jeu qui a très précisément 15 ans, 4 mois et 8 jours).

J'ai eu ce vertige, cette impression d'infinie la fois ou j'ai découvert que je devais bouger ma souris pendant 15 secondes pour arriver en bas d'une map alors que généralement il en fallait 2... ces batailles que j'ai recommencé 10, 20, 30, 100 fois ? et qui n'avaient jamais le même déroulement, l'IA attaquant via 3 biais (air, terre ou mer) comme cela n'avait jamais été fait auparavant. Pour la première fois la 3D faisait son apparition, une unité pouvait rater sa cible :hein: Les musiques marquaient les débuts de Jemery Soule (par la suite Skyrim, Company of Heroes, Guild Wars...) et cette bande son est sa plus grande réussite à ce jour (la plus fraîche, la plus épique). Un jeu épique dont je pourrais parler des heures tant il m'a marqué de manière indélébile.

- Half-Life : Parce que je me suis cru Gordon Freeman. Parce que j'étais tellement absorbé qu'en cours de Physique/Chimie quand on parlait de lambda (le signe) je souriais béatement. Parce que je n'ai jamais autant sursauter dans un jeu que devant les headcrabs. Parce que l'arrivée des marines dans le complexe Black Mesa est sans doute l'une des scènes les plus renversantes de l'histoire du jeu vidéo.

- Diablo II : Je découvre Diablo I en y jouant un peu la boule au ventre. Tout est sombre, l'univers est triste (la musique de Tristram renforce la mélancolie des lieux), et certains passages sont terrifiants (on ouvre une porte, là on entend une voix rauque qui dit "De la viande fraîche" et un énorme monstre te fonce dessus couteau de bouché à la main et là tu meurs *darksouls*). Mythique, mystique j'attendais la suite avec une impatience non dissimulée car la fin du 1 m'avait troublé. Pour rappel :



C'était l'époque ou les scènes cinématiques, même réussies, faisait flipper par leur aspect cradingue. Un truc mi-réaliste, mi-3D qui me terrifiait à l'image des Phantasmagoria et d'autres jeux PC d'avant garde.

Du coup le jour ou Blizzard a lâché la scène d'intro de Diablo II pour en faire la promo (à l'époque j'ai du la voir en premier sur un CD de PC Jeux/Joystick ou en en magasin, je me souviens la voir passer en boucle sur tous les écrans PC de Carrefour) j'ai cru à un film tellement c'était réaliste. J'ai bloqué là dessus et en plus d'avoir un gameplay hyper addictif, j'ai eu toute la couche narrative de Diablo qui m'a transporté (alors qu'avec 10 ans de recul...). Tous les jours avant d'aller en cours j'en parlais avec un pote. On essayait de deviner comment ça allait bien pouvoir se terminer (car il y a un twist à la fin à la Kaiser Sauzé ). Donc toute la période pour terminer le jeu (et un Diablo, c'est long) m'a laissé un souvenir inégalé.

[glen]

Dune : totalement happé par l'ambiance, les musiques, les graphismes, les couleurs.. et tellement impressionnant à l'époque aussi :oo

Day of the tentacle : la grande époque du point'n clic et ce jeu a été une putain de claques.. de l'humour - drôle :oo - dans un jeu vidéo :ouch:
Après l'avoir fini, je le relançais parfois juste pour revoir la cinématique d'intro animée, tellement belle :leuv:

Age of empires : j'ai découvert les RTS avec ce jeu.. je m'y suis mis un samedi après-midi, guère convaincu :baille:
J'ai plus lâché le jeu jusqu'à ce que sa suite sorte, j'étais dogué, j'y jouais 15/20h tous les week-ends, facile.

Quake 2 : Pas forcément le meilleur des FPS, mais l'ambiance sombre, le rythme, les musiques :leuv: et surtout le premier jeu que j'ai pu faire tourner avec une accélération 3D :leuv:

Half-Life : Bah comme Hobes hein, et pour avoir refait la version remaniée l'année dernière, ce jeu est toujours aussi exceptionnel. Tension en surface

[Ashura]

Mais du coup sur un STR j'ai du mal à voir comment on peut ressentir la sensation de "vide" que j'évoquais le fait de savoir que t'as fini un truc et que même si tu le recommences ça serait plus jamais pareil.

[Hobes]

Je l'ai pris dans le sens que ces jeux font partie d'un passé révolu et qu'y jouer aujourd'hui n'a plus la même force qu'autrefois. Ce sentiment de vide je l'ai en sachant que je ne revivrais pas un tel moment en jouant à un autre jeu. Dans tous les STR ou jeu tactique y a une période d'euphorie, une période ou tu maîtrises tellement le jeu que tu prends un plaisir fou à le dominer. Et quand tu descends de ce nuage, quand tu te rends compte que tu commences à être un peu blasé/rassasié, tu as la même impression qu'après avoir terminé The Wire. Tu voudrais oublier pour pouvoir être de nouveau vierge et revisionner ça avec la même passion qui t'a animé la première fois. Mais ça n'est pas possible donc tu déprimes et tu n'en gardes que des souvenirs émus (

[Alphonse]

La saga Ace Attorney me fait ça dans son ensemble. Typiquement le genre de jeu avec une replay-value UEBER limitée

[Ashura]

Ouais j'y pensais, ma dernière baffe en date avant 999 c'était Ace Attorney, le premier. Limite j'étais triste les jours qui ont suivi

[Bakappoi]

je pensais que j'avais jamais vraiment eu ce genre de sensation, mais après mûre réflexion, il y a aurait quand 3-4 jeux.

Landstalker: premier jeu d'aventure, ça marque, forcément. je suis vraiment rentré dans l'univers, je kiffais l'ambiance et les musiques, etc...alors finalement une fois le jeux fini, je me suis dit "et maintenant quoi?". parce que ça y est, je suis un héros, j'ai fini une aventure, plus rien ne sera jamais comme avant. comme après le premier amour que l'on pense exclusif et unique.

Castlevania, Symphony of the Night: je vais faire dans la facilité, mais ce jeu m'a littéralement vampirisé. le gameplay addictif, les musiques sublimes (je jouais parfois juste pour les ecouter), bonne ambiance, belle durée de vie...j'étais vraiment scotché. alors après l'avoir fini j'ai eu le sentiment d'avoir vécu un grand truc, ce qui s'est confirmé par la suite, car je n'ai jamais retrouvé cette magie dans aucune des suites sur portable nintendo.

Shenmue: parce qu'on aura jamais la suite. vide éternel :cry2:

The Walking Dead: je crois que je me suis suffisamment touché dessus pour ne pas avoir besoin d'expliquer à quel point ce jeu m'aura touché. et pour le coup, grosse sensation de vide pour la fin en elle même aussi. je me suis immédiatement dit que je revivrais jamais un truc pareil dans un jeu video. j'ai même aucun espoir dans la saison 2. une saison 2? serieusement? ça sera impossible de ne pas être déçu...telltale feraient mieux de dire "bon, finalement, je crois qu'on va en rester là, ça vaut mieux pour tout le monde :tapie: "

Mass Effect: je suis Shepard, et je le resterais jusqu'à la fin de mes jours. pouah comment j'ai été transporté dans cet univers et cette histoire...j'ai rarement autant été à fond. je savais qu'il y aurait forcément une fin un jour mais je voulais pas..je voulais rester dans cet univers ad vitam eternam. c'est ma 2e vie putain, laissez moi y jouer :fwhy:
je me jetterais sur tous les dlc comme le dernier des crevards même si ils sont tous complètement daubés.

[Hobes]

Mass Effect, oui, oui, et re-oui. Rendez-nous Shepard.

[Alphonse]

Intéressant ce topic, tous les jeux que vous mentionnez hors FFVII m'ont soit peu inspiré, soit carrément pas fait rêver au point de pas les commencer :

[Bakappoi]

tu es un homme sans coeur, une machine qui préfère les stats des rts et autre tacticals rpgs :(fou:

[Nono]

La saga Ace Attorney me fait ça dans son ensemble. Typiquement le genre de jeu avec une replay-value UEBER limitée

Pourtant j'adore les refaire pour l'écriture, les passages au tribunal avec la musique qui se lance dès que tu sors une hypothèse de dingue :leuv:

En jeu marquant, Silent Hill 2.

[pippoletsu]

J'ai beaucoup réfléchi et je vais essayer de me limiter:

Flashback avec ce dernier niveau ÉPIQUE, la fin est tellement dure... Je suis Conrad à jamais comme Bak' est Sheppard et le vide est mon destin après cette aventure au delà de ma mémoire et de mon monde...

Castlevania : Symphony of the Night : La quête maudite d'Alucard, les sentiments troublées de Maria, les rêves et les cauchemars dans le sommeil de la Succube, la malédiction de Dracula, tout ça après avoir fait mon premier run d'une traite de minuit à près de midi le jour de Noël m'ont laissé dans un état second. Tant de choses qu'aucun acte humain ne changera plus... Et je ne m'étend pas sur la BO, horizon indépassable dans un JV pour moi encore aujourd'hui...

Wonder Boy III :  The Dragon's Trap/Dragon's Curse.  Le ciel étoilé, le chemin du retour, la quête d'un héros de poche dans un univers si grand... Alors OK j'avais 8/9 ans la première fois que je l'ai fini, mais jamais un retour vers la maison du héros ne m'aura autant remué, lui qui a du retraverser son univers entier alors qu'il était si prêt du but...

Final Fantasy VI. Je ne vais pas développer, je pense... La fin, pour ceux qui l'ont vue, parle d'elle-même... Shadow, où es-tu ?

The Legend of Zelda : Link's Awakenning. Tu te réveilles sur ta planche, tu crois que rien de tout ça n'était vrai et là, très loin dans le ciel, juste sous le soleil au zénith passe en chantant le Poisson-Rêve...

Shinobi. Où comment en avoir CHIE comme un malade pour arriver là et... QUOI ?????