Les Postiers du Cinéma : Notes et critiques

Démarré par Bakappoi, Mai 10, 2012, 07:31:33 PM

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glen

The zero theorem :5:

Déçu par le père Gilliam :( ça fleure bon Brazil, mais à part le design baroque général et l'ambiance parfois, tout le reste est à jeter.. le propos, la critique de la société surconnectée complètement à la masse (dans le futur les gens resteront h24 sur leur phablet, wow), les interprètes qui se demandent ce qu'ils foutent là. Là où Brazil proposait presque une idée par plan, ce zero theorem est particulièrement vide de sens.

Futch

Transformers : Age Of Extinction :6:
Alors ça pète de partout, c'est une pluie d'effets spéciaux à outrance, de lens-flare, de courses poursuites, d'explosions...Deux films en un quasiment, beaucoup trop de longueurs. Y'a quand même des moments sympa mais rien de bien extraordinnaire.
C'est à voir au cinéma pour les effets spéciaux et encore.
Et j'ai du appuyer la 3D. Bah ça n'apporte rien.

glen

Grand Central :7:

J'ai bien aimé moi, beaucoup de qualités, même si effectivement on en retient pas grand-chose.

Bakappoi



Lady Snowblood :9:

Le cinéma japonais, c'était mieux avant.

glen

Le vent se lève :6:
Touchant, mais tellement long.

Arrête ou je continue :7:
Très bonne comédie amère sur la fin de l'amour.

Guillaume et les garçons à table ! :7:
Les ressorts comiques sont parfois grossiers mais y'a une vraie sincérité, ça a fonctionné pour moi.

glen

La planète des singes : l'affrontement :6:

Quel gâchis. Une réalisation impressionnante au service d'un casting morne et du scénario le plus con de l'année.

samizo kouhei

#1851
Mister Babadook : Très convaincant au départ, avec une peur qui refuse les gros effets (la terreur grimpe progressivement et tape quasi entièrement dans le psychologique plutôt que dans le gore et le in your face, ce qui n'est pas plus mal vu le côté cheap des quelques scènes d'action) et des acteurs principaux parfaits pour leurs rôles (le gamin est aussi flippant qu'adorable et l'actrice principale porte tout le deuil et la détresse du monde sur son visage fatigué, déformé par la rage et la folie), mais la fin est très décevante. Un bon film mais qui ne méritait sans doute pas le battage auquel il a eu droit.

:8:

MykeHell

#1852
The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros :5:

Ça n'a vraiment aucune saveur pourtant ils ont osés un truc qui contrebalance un peu tout le côté très plat et pas bien malin du film. Je ne m'y attendais pas (enfin pas de cette façon là) mais pour le coup ça fait plaisir d'être un peu surpris.

Captain America: le Soldat de l'Hiver :6:

Ça se regarde. C'est tout. Les jumeaux.  :vice:

Nono

Citation de: MykeHell le Août 02, 2014, 02:48:54 AM
The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros :5:

Ça n'a vraiment aucune saveur pourtant ils ont osés un truc qui contrebalance un peu tout le côté très plat et pas bien malin du film. Je ne m'y attendais pas (enfin pas de cette façon là) mais pour le coup ça fait plaisir d'être un peu surpris.


Vu hier et j'ai assez bien aimé, meilleur que le premier pour moi, on retrouve un Spiderman qui chambre pas mal ses ennemis.
Et puis le passage dont tu parles et qu'on m'a spoilé est bien fichu.

samizo kouhei

La Planète des Singes l'affrontement : Il faut passer outre les incohérences (du film et du genre post-apo) pour passer un bon moment, avec ce film non manichéen et dont l'issue sombre est inexorable.  :7:

Akṣobhya

Je viens de voir Good Bye, Lenin! et c'est un film touchant, j'ai vraiment apprécié.
Puis le coup du faux-journal TV est excellent. :lol:

Bakappoi



Lady Snowblood 2 :6:

Moins inspiré et plus poussif que le premier.

Clotaire

La planète des singes l'affrontement (quelle traduction de merde) : plat, chiant et presque sans enjeux. :3:

Coca_Impact

J'en sort et je l'ai beaucoup aimé, presque ressenti la même tension que lors de la bataille du Gouffre du Helm  :chat1: (attention j'ai dit presque), et puis c'est chapeau d'avoir fait un singe autant pété de classe!

Bon il y a aussi pas mal de défaut, notamment l'absence de fin...'fin on commence à être conditionné à ce genre de chose  :mad: 

Kaji

#1859
Lucy : :1: (Parce que le 0 n'existe pas)

Ce que je vais dire est très condescendant, mais Besson me fait de la peine. Parce que l'été, parce que pas seul, parce que carte illimité, je sors de Lucy. Et non, juste, non. :facepalm:

Mais le problème, c'est qu'il parait sincère. Il a clairement la volonté de vouloir faire quelque chose de moins bête qu'à l'habitude, et parait être à la recherche d'un peu de reconnaissance de ses pairs, mais absolument rien ne prend : si c'est pas le pire de ses faits formellement, on ne reste pas très éloigné du téléfilm. Le casting lui n'est absolument pas dirigé et (pour les têtes d'affiche) n'est absolument pas préoccupé par le sujet. Freeman et son air débonnaire passe encore, mais Johansson est caricaturale du début à la fin. Quant à Choi Mon-Sik, c'est l'exact archétype de l'asiatique déjà vu et revu dans les (très) nombreuses productions Bessonienne.

Sauf que le pire n'est pas là. Il est dans le propos. La première partie du film s'axe sur une narration éclatée, qui navigue entre ce qui arrive à Scarlett Johansson, et une conférence scientifico-philosophique que donne Morgan Freeman sur les capacités cérébrales de l'être humain, qui marque le point de départ des ennuis. Parce que jusqu'ici, rien n'est plus honteux que ce qu'il signe habituellement de sa main. Mais à partir de ce moment, Freeman va constamment passer son temps à surligner l'évidence et à tenter des envolées philosophiques vis à vis du sens de la vie et des règles à s'imposer lorsque l'on dispose de trop de pouvoirs. Quatre-vingt dix minutes de "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", Oncle Ben en moins.

Et comme le spectateur moyen est un peu con, Besson s'est dit qu'il devrait peut-être y ajouter du visuel. Ainsi, lorsque Morgan Freeman ne littéralise pas ce qui arrive à Lucy, Besson oscille entre du stock shot Bruno Mattéien (quand ça n'est pas de la 3D fauchée), et des envolées lyriques kitscho-dégueu à la Malick. Pas le plus posé. Non non, celui de Tree Of Life. L'univers et son expansion constante sert donc d'illustration à la multiplication des cellules cérébrales de Lucy quand une caméra embarquée ne suffit plus. Parce que le film se veut être une parabole de l'évolution humaine, Lucy rencontre son ainée, le premier être humain connu, lors d'un voyage dans le temps rendu possible grâce à l'entière exploitation de ses capacités cérébrales.

Puis meurt. En se transformant en ordinateur quantique. Sur ces mots : "On nous a donné vie il y a plus de 5000 ans. Maintenant, vous savez quoi en faire".